Lettre de M. Cassagne adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 09/07/1848
- Lieu: Parleboscq (40)
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Monsieur
Monsieur Soubiran avocat
membre de la légion d'honneur
à Mont de marsan
Landes
J'ai reçu votre lettre du 4 Ct, immédiatement j'ai été la communiquer à mes parents. Descomps, mon beau père est dans un état tel qui ne lui permettrait pas de faire une lieue n'y à cheval n'y a pied. mon oncle Thalés commence à être fort agé, son état ne lui permet pas non plus de se déplacer, de mon coté il y a trois ans que j'ai perdu ma mère.
mais comme je croirais manquer à mon devoir si je ne venais sur votre invitation au durouat le 15 ct & surtout lorsqu'il sagit de déméler nos intérêts comme vous paraissais vouloir le faire & comme vous l'avais toujours fait, veuillez croire que je ne ferai pas défaut de me rendre le jour indiqué. tant que nous vivrons, je crois, nous entendrons parler de quelque nouveau prétendant, mais quelqu'en soit le résultat, il me restera toujours une douce consolation, C'est celle de savoir que nous sommes entre les mains d'un homme qui à bien voulu toujours déffendre nos intérêts, & que si nos adversaires venait à triompher, nous pourrions sans regret leur abandonner le Champ de bataille - J'ai l'honneur d'être
P. S vous aurez a prévenir ce mandataire de dépay pour que nous n'ayons pas à revenir une seconde fois
Monsieur Soubiran avocat
membre de la légion d'honneur
à Mont de marsan
Landes
Pareboscq Le 9 Juillet 1848. |
Monsieur,
J'ai reçu votre lettre du 4 Ct, immédiatement j'ai été la communiquer à mes parents. Descomps, mon beau père est dans un état tel qui ne lui permettrait pas de faire une lieue n'y à cheval n'y a pied. mon oncle Thalés commence à être fort agé, son état ne lui permet pas non plus de se déplacer, de mon coté il y a trois ans que j'ai perdu ma mère.
mais comme je croirais manquer à mon devoir si je ne venais sur votre invitation au durouat le 15 ct & surtout lorsqu'il sagit de déméler nos intérêts comme vous paraissais vouloir le faire & comme vous l'avais toujours fait, veuillez croire que je ne ferai pas défaut de me rendre le jour indiqué. tant que nous vivrons, je crois, nous entendrons parler de quelque nouveau prétendant, mais quelqu'en soit le résultat, il me restera toujours une douce consolation, C'est celle de savoir que nous sommes entre les mains d'un homme qui à bien voulu toujours déffendre nos intérêts, & que si nos adversaires venait à triompher, nous pourrions sans regret leur abandonner le Champ de bataille - J'ai l'honneur d'être
Monsieur,
votre bien très humble & très obéissant serviteur Cassagne |
P. S vous aurez a prévenir ce mandataire de dépay pour que nous n'ayons pas à revenir une seconde fois