Lettre de M. Pouble jeune adressée à M. Castets, de Mées (40)

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Monsieur Castets,
par Dax,
à mées.
Landes.




Bordeaux le 8. octobre 1845

Monsieur Castets à mées.

Je vous confirme m/ L du 7 court à laqu'elle j'attends réponse, et reçois à l'instant la vôtre du 6 court qui a donc mis deux jours pour me parvenir.
Il y a deux jours que je causais avec mon ami, précisement sur la gélivure, il me répondit qu'une la gélivure de peu d'importance qui ne couperait pas ou n'entrecouperait pas le bois ne serait pas un cas de rebut; ce qui améliore donc de beaucoup la facilité d'avoir des bois, bon marché, pour ces coussinets, car que de bois restant invendus de vos cotés, à cause justement, de leur gélivure, car elle est repoussée de toute autre espece de piece et même pour les bois merrains &a &a.
voyez donc, subito, ce que vous pouvez fournir et quel est le mode de prix que vous adoptés, du mêtre cube, ou à tant la piece, car il n'y a peu de temps à perdre pour obtenir une fourniture de coussinets, les offreurs de service se presentant ici de tout coté.
mon ami demande que les bois de votre pays, soient livres à bayonne.
Posé comme vous l'etes, mon cher Castets, entouré de bois, sur les bords riverain et rapproché, plus que personne de bayonne, je crois que vous pourriez fournir facilement un bel assortiment de ces bois, qui sont vraiement de la mitraille, avec leur aubier. c'est une occasion unique a ne pas laisser échapper.
J'attends donc votre prompte réponse & vous salue d'amitié : Le courrier me presse.

Tout à vous

Pouble Jne

La roulure est absolument interdite; un bois qui s'éffeuille n'est bon à rien

vous avez autour de vous des chenes qui a cause de leur gélivure ne se vendent que pour bois de feu, et vous saurez bien l'acheter ainsi, pour bonifier l'affaire.



Lettre de M Pouble Jne
Negt de Bordeaux
du 8. 8bre
1845