Lettre de J. B. Sourbé adressée à M. Bonnamason, avoué à Pau (64)
Archive privée inédite
- Date: 11/11/1857
- Lieu: Cazaubon (32)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
Monsieur
Bonnamason, avoué
à Pau
Dans le peu d'instants que j'ai eu l'honneur de vous voir, il m'a été facile de distinguer que vous aviez l'esprit concilliant et que vous aimiez la justice. Sur de ma manière de voir, Je venez, Monsieur, vous prier d'arrêter, comme homme à qui Mr de Barbotan, à Mis sa confiance, un procès innévitable.
Voici les faits dont s'agit. Lorsque je vendis Lagarière à Mr le Comte, je me reservais le bois de charronage et les pièces qui le supportait. Ce bois de per qté fut estimé 600 f. a dire le vrais un acheteur ne m'en offrit que 400 f. Il voulait revendre au détail. Je le conservais à Mr de Barbotan qui me dit qu'il le voulait, mais nous ne touchammes pas au prix. a plusieurs reprises je lui demandais de nous regler sur ce bois, Je ne pus rien obtenir, a la fin cependant Beyrie, homme d'affaire alors, estima le restant dudit bois la ridicule somme de 60 f. et il entendait y comprendre tout le bois que j'avais livré.
Dans l'acte d'arrangement entre Mr de Barbotan et moi, il est dit que les frais de tous procès entre nous et les frais aussi pour arranger le chemin Grignon et le rétablissement des cuves ou reservoirs que j'avais sur ce chemin qui avaient été dégradés par Mr de Barbotan seraient aussi partagés. J'ai été obligé d'arranger le tout Mr de Barbotan n'y est entré pour rien. Je lui ai parlé mainte et mainte fois, je lui ai écrit également plusieurs fois, je lui ai envoyé le compte ou état des frais deux fois, Enfin dans le 2me état que je lui ai envoyé je lui ai declaré que c'était la dernière demande a l'amiable que j'avais l'honneur de lui faire. Tout cela ne m'a servi a rien, cet état de choses nuit à mes interêts et suis forcé d'en finir.
Je venez donc, Monsieur, vous supplier de vouloir me continuer vos bontés en m'évitant le désagrément d'être encore de nouveau en procès avec Mr de Barbotan en faisant entendre raison à ce Monsieur. Je m'en rapporte totallement à vous, Monsieur, pour regler cette affaire de la manière que vous l'entendez.
Je vous demande bien pardon de mon importunité et vous prie de m'excuser, comptant sur votre indulgence.
Bonnamason, avoué
à Pau
Cazaubon le 11 9bre 1857.
Monsieur,
Monsieur,
Dans le peu d'instants que j'ai eu l'honneur de vous voir, il m'a été facile de distinguer que vous aviez l'esprit concilliant et que vous aimiez la justice. Sur de ma manière de voir, Je venez, Monsieur, vous prier d'arrêter, comme homme à qui Mr de Barbotan, à Mis sa confiance, un procès innévitable.
Voici les faits dont s'agit. Lorsque je vendis Lagarière à Mr le Comte, je me reservais le bois de charronage et les pièces qui le supportait. Ce bois de per qté fut estimé 600 f. a dire le vrais un acheteur ne m'en offrit que 400 f. Il voulait revendre au détail. Je le conservais à Mr de Barbotan qui me dit qu'il le voulait, mais nous ne touchammes pas au prix. a plusieurs reprises je lui demandais de nous regler sur ce bois, Je ne pus rien obtenir, a la fin cependant Beyrie, homme d'affaire alors, estima le restant dudit bois la ridicule somme de 60 f. et il entendait y comprendre tout le bois que j'avais livré.
Dans l'acte d'arrangement entre Mr de Barbotan et moi, il est dit que les frais de tous procès entre nous et les frais aussi pour arranger le chemin Grignon et le rétablissement des cuves ou reservoirs que j'avais sur ce chemin qui avaient été dégradés par Mr de Barbotan seraient aussi partagés. J'ai été obligé d'arranger le tout Mr de Barbotan n'y est entré pour rien. Je lui ai parlé mainte et mainte fois, je lui ai écrit également plusieurs fois, je lui ai envoyé le compte ou état des frais deux fois, Enfin dans le 2me état que je lui ai envoyé je lui ai declaré que c'était la dernière demande a l'amiable que j'avais l'honneur de lui faire. Tout cela ne m'a servi a rien, cet état de choses nuit à mes interêts et suis forcé d'en finir.
Je venez donc, Monsieur, vous supplier de vouloir me continuer vos bontés en m'évitant le désagrément d'être encore de nouveau en procès avec Mr de Barbotan en faisant entendre raison à ce Monsieur. Je m'en rapporte totallement à vous, Monsieur, pour regler cette affaire de la manière que vous l'entendez.
Je vous demande bien pardon de mon importunité et vous prie de m'excuser, comptant sur votre indulgence.
Je vous prie, Monsieur, de daigner agréer mes très humbles civilités. Jn Bte Sourbé |
Mon adresse à Jn Bte Sourbé, négt Cazaubon
Ci contre l'état des frais dont s'agit.
Ci contre l'état des frais dont s'agit.
Etat des frais dus par Mr de Barbotan
à Mr Louit, suppléant lors du transport de justice | 25 | f |
aux témoins id id. id | 17 | :50 |
à Mr Suverbie lors de l'arrangement par lui et par Mr Bonamaison | 250 | : |
à Mr Doazan avoué | 364 | |
Réparation des reservoirs, mur et chemin | 117 | :50 |
774 | =0 | |
La 1/2 pour Mr de Barbotan après que les frais exposés par lui seront ajoutés. | ||
Plus doit Mr de Barbotan le bois de charronnage | 600 | f. |