Lettre de M. Dussans 3e né adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 28/04/1841
- Lieu: ?
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Monsieur
Monsieur Soubiran, avocat;
à Montdemarsan ( Landes )
Vous n'avez pas oublié que Je vous avais parlé d'une visite que Je devais faire à mont de marsan avant votre retour au Duroat. Je tenais singulièrement à l'exécution de ce projet qui m'eût procuré l'avantage de conférer avec vous et à l'avance, sur l'affaire que J'ai confiée à vos bontés et dont vous avez bien voulu vous charger.
Vous savez qu'aujourd'hui Je suis seul à ma campagne: et malheureusement pour moi et précisement à l'ouverture des travaux agricoles si retardés par les pluies que nous venons d'essuyer, mes domestiques me sont tombés malades et ma présence est devenue indispensable pour les remplacer par d'autres ouvriers et ne pas laisser les choses en retard. vous ne sauriez croire combien ces accidens m'ont contrarié et me donnent des regrêts. J'espére pourtant que vous voudrez bien y avoir égard pour m'accorder votre indulgence et ne pas altérer l'intérêt affectueux que vous m'avez témoigné dans ma position et dont Je me ferai un veritable plaisir de vous prouver sous tous les rapports toute ma reconnaissance.
Je vais épier avec soin votre retour dans le Paÿs. Je sais dèja par m. votre frère qu'il vous attend aux premiers Jours de mai et aussitôt que Je serai instruit de votre arrivée, Je m'empresserai de me rendre auprès de vous pour m'aider de vos conseils et concerter notre entrevue avec mr Laborde.
En attendant Je vous prie, Monsieur et honoré confrère, d'agréer l'assurance de l'estime et de l'attachement affectueux avec lesquels j'ai l'honneur d'être,
P. S. Veuillez ne pas trouver mauvais que madame votre mère recoive ici l'expression de mes souvenirs et hommages respectueux ./.
à Pounon 28 avril 1841
Monsieur Soubiran, avocat;
à Montdemarsan ( Landes )
Monsieur et honoré confrère,
Vous n'avez pas oublié que Je vous avais parlé d'une visite que Je devais faire à mont de marsan avant votre retour au Duroat. Je tenais singulièrement à l'exécution de ce projet qui m'eût procuré l'avantage de conférer avec vous et à l'avance, sur l'affaire que J'ai confiée à vos bontés et dont vous avez bien voulu vous charger.
Vous savez qu'aujourd'hui Je suis seul à ma campagne: et malheureusement pour moi et précisement à l'ouverture des travaux agricoles si retardés par les pluies que nous venons d'essuyer, mes domestiques me sont tombés malades et ma présence est devenue indispensable pour les remplacer par d'autres ouvriers et ne pas laisser les choses en retard. vous ne sauriez croire combien ces accidens m'ont contrarié et me donnent des regrêts. J'espére pourtant que vous voudrez bien y avoir égard pour m'accorder votre indulgence et ne pas altérer l'intérêt affectueux que vous m'avez témoigné dans ma position et dont Je me ferai un veritable plaisir de vous prouver sous tous les rapports toute ma reconnaissance.
Je vais épier avec soin votre retour dans le Paÿs. Je sais dèja par m. votre frère qu'il vous attend aux premiers Jours de mai et aussitôt que Je serai instruit de votre arrivée, Je m'empresserai de me rendre auprès de vous pour m'aider de vos conseils et concerter notre entrevue avec mr Laborde.
En attendant Je vous prie, Monsieur et honoré confrère, d'agréer l'assurance de l'estime et de l'attachement affectueux avec lesquels j'ai l'honneur d'être,
Votre serviteur et bien dévoué
J Dussans 3e né
J Dussans 3e né
P. S. Veuillez ne pas trouver mauvais que madame votre mère recoive ici l'expression de mes souvenirs et hommages respectueux ./.
à Pounon 28 avril 1841