Contrat de mariage de François Beyrie et Catherine-Jeanne Lacamesure

30 Juillet 1831.

Par devant Me Pierre-Paul Mene, notaire royal à la résidence de Dax, chef lieu du troisième arrondissement du Département des Landes
Furent présents françois Beyrie, fils majeur et légitime de Bernard Beyrie et de catherine Dané, celle-ci décedée, d'etat de travail, domicilié de la commune de St vincent de Paul; le dit françois Beyrie procédant de son chef avec l'assistance de vincent Dané, son oncle maternel, demeurant dans la même commune, françois Dané son oncle et parrain, et Catherine Dané sa tante et marraine, demeurant à mees et Pontonx, d'une part;
Et Catherine-Jeanne Lacamesure, fille majeure et légitime de Pierre Lacamesure et Laurence Lonné, laboureurs, domiciliés de la dte commune de St vincent de Paul, la dte Jeanne Lacamesure procédant avec le consentement de ses dits Père et mère présents et assistance de Jean Desperies, son parrain, demeurant à Saugnacq, d'autre part;
Lesquelles parties en vue du mariage projetté entre les dits françois Beyrie et Jeanne Lacamesure, et qu'elles promettent de faire célébrer à la réquisition de l'une d'elles sous peine de dommages interets, ont fait et arrete les conventions suivantes.Les futurs époux ont déclaré vouloir etre mariés sous le régime dotal.En consideration de ce mariage, le futur époux ira aventice chez les futurs beau-Père et belle-mère denommés avec lesquels il vivra et cohabitera au même pot et feu ainsi que la future épouse et les enfans qui proviendront du présent mariage en par eux travaillant pour le compte de la société plus bas stipulée; et pour aider à supporter la nouvelle charge de cette union, le futur époux apporte à ses dits beau-Pere et belle-mere une somme de cent francs en argent que ceux-ci reconnaissent avoir tout présentement reçue pour la remettre solidairement quand et à qui il appartiendra.
plus le dit françois Beyrie se constitue une commode en bois de pin, les pieds en chene, et un bois de lit en même essence de pin, sauf les Pieds en chêne et les tringles, les deux objets evalués à la somme de trente francs sans que l'estimation en fasse vente et livrables la veille de la cérémonie nuptiale.En considération du même mariage, les père et mère de la future épouse instituent celle-ci pour leur légataire gènérale et universelle dans tous les biens que les instituants laisseront à leur décès, sauf la réserve que ceux-ci font de se donner mutuellement l'usufruit permis par la Loi entre époux.Les dits Pierre Lacamesure, Laurence Lonné et les futurs époux seront associés par quart aux acquets qu'ils feront durant leur cohabitation et cette société continuera entre les survivants nonobstant le prédécès de quelques uns d'entr'eux.
C'est ainsi que le tout a eté convenu, arrêté & accepté.
Dont acte fait, passé et lû aux Parties à Dax et en l'Etude le trente juillet mil huit cent trente un, en présence des srs Joseph Sintas, tailleur d'habits et Pierre albaret, cordonnier domiciliés du dit Dax, témoins à ce appellés qui ont signé, ce que n'ont fait les parties pour ne savoir comme elles l'ont déclaré de ce requis par le notaire soussigné.

Sintas, Albaret
Mene nre royl