Contrat de mariage de François Lariviere et Marie Loubere

  • Date: 24/11/1811
  • Lieu: Sabres (40) - domicile d'Antoine Mansiet
  • Source: AD 40 - 3 E 52/360

[La transcription peut comporter des erreurs]


Aujourd'hui vingt quatre novembre mil huit cent onze; Pardevant nous antoine Bonnat notaire Résidant à Sabres chef lieu du canton de ce nom du premier arrondissement du département des Landes, soussigné & témoins Bas nommés. Sont comparus françois Lariviere aîné cultivateur habitant de la commune de trensacq, veuf de Jeanne Vidal, majeur, fils légitime d'autre françois Lariviere & de marie Boutevin, procédant du consentement & autorisé de son dit père, conseillé d'Encore autre françois Lariviere son frére & autres ses parents & amis habitants dudit trensacq ici présents, ledit Lariviere contractant, stipulant pour lui & en son nom, d'une part.
Et Marie Loubere de même état domiciliée de la commune de Luglon, mineure, fille légitime de guillaume Loubere & de défunte cathérine Dupin, contractant du consentement & autorisée de son dit père ici présent, conseillée de michel Dupin Bichon son oncle par alliance habitant de la commune de Sabres, la dite loubere contractante, stipulant aussi pour elle & en son nom, d'autre part.
Lesquels françois Lariviere & marie Loubere parties contractantes ont ci-après, sous les dites autorisations, fait les accords & conventions civilles du mariage projetté Entreux lesquels ils promettent & s'obligent de faire célébrer dans les formes voulues par la Loi, à la première réquisition de l'une partie à l'autre aux peines des dépens domages & intérêts.
Déclarent les futurs conjoints, sous les mêmes autorisations, s'affranchir de la communauté & soumettre les effets de leur présent futur mariage au regime dotal. Se constitue la dite future Epouse, sous la dite autorisation, tous les droits & prétentions qui lui sont Echus du chef de la dite Cathérine Dupin sa mère, Evalués par les dites parties à la somme de deux cent soixante dix francs, lesquels le dit Loubere père à la future Epouse, déclare avoir en mains, Promet & s'oblige les payer au futur Epoux ou à son père, dans quatre ans prochains à compter puis ce jour avec l'intérêt au denier vingt sans retenue, pour la surété et garantie de la présente obligation le dit Loubere père à la future Epouse, oblige affecte & hypothèque d'une manière spéciale la part & portion qu'il lui revient sur le Bien appellé de matïeu & ses dépendances, situé dans la commune de Luglon, arrondissement du Bureau des hypothèques de montdemarsan.
En outre constitue le dit Loubere à la future Epouse sa fille, en avancement d'hoirie, un lit composé d'une coëte & coussin de coutif, une couverture de laine, des communes, une courtepointe de toille à carreaux piquée en laine, le dossier de même toille, rideaux & pantes de cadix, une armoire en Bois de pin à deux portes & un tiroir au millieu ferrée & fermée sous clef, six draps de lit deux de brins de lin & quatre de demi drap de deux largeurs chacun, six serviettes communes, Encore habillée à neuf pour le jour des nôces indépendament & au dela de ses habits & nipes journalières, d'une Brassière d'un drap d'ellebeuf, d'une jupe de coton, une paire Bas de Boutique & un capuçon de valanciennes doublé de cadix, tous les objets ci dessus constitués à la future Epouse par son dit père, que les parties ont Evalué à la somme de quatre vingts francs sans que la présente Evaluation puisse tenir lieu de vente, le même Loubere père à la future Epouse, promet & s'oblige le remettre au père du futur Epoux la veille des noces du présent futur mariage, & moyennant l'accomplissement d'icelui ce dernier le tient pour reçus en fait quittance pure & simple avec la reconnoissance & hypothèque de droit.
En faveur du présent futur mariage, déclare le dit Lariviere père au futur Epoux, faire donation à ce dernier par préciput & hors part sans qu'il soit sujet à raport de la huitième partie de tous les biens meubles & immeubles qu'il delaissera à la fin de ses jours. Déclare Encore le même Lariviere père, qu'il a reçu du chef de feue Jeanne Vidal Epouse de son fils futur Epoux, une armoire en Bois de pin à deux portes neuve ferrèe & fermant à clef & deux Brebis de l'age de trois ans chacune, le tout Evalué quarante francs, que le même Lariviere père reconnoit affecte & hypothèque En faveur des Enfants de son dit fils de son mariage avec la dite Vidal, sur tous ses Biens meubles & immeubles présents & futurs,
En faveur du même mariage se font les futurs conjoints, sous les mêmes autorisations, donation réciproque pour gain de survie, savoir le futur Epoux en faveur de la future Epouse, de la somme de deux cents francs une fois payée, & celle-ci En faveur du futur Epoux de celle de cent francs, aussi une fois payée, la présente donation faite en cas de prédécés de l'un des futurs Epoux sans Enfants de leur présent futur mariage, au cas contraire la dite donation sera nulle & cédéra en faveur des dits Enfants.
En même faveur du dit mariage, sassocient les futurs Epoux à moitié aux acquets qu'ils fairont pendant leur futur mariage. tout ce dessus a été ainsi accordé & convenu par les dites parties qui en ont promis l'entier effet & Exécution sous les peines & obligations de droit. fait passé & lu aux parties connues du notaire dans la commune de Sabres domicile d'antoine mansiet après midi, présents les sieurs Jean-Baptiste Bidalas officier de santé & Justin Rocourt instituteur habitants du dit Sabres, témoins connus à ce appelles ci-après signés avec le notaire, ce que n'ont fait les futurs Epoux leurs pères, le frére au futur Epoux, ni autres assistants pour ne savoir, ainsi qu'ils l'ont déclaré de ce faire requis & interpellés par nous /.

Rocourt, Bidalas
Bonnat Nre



Du 24 Novembre 1811
Mariage de françois Larriviere
avec Marie Loubere cultivrs habitans de Trensacq et Luglon
Exp. une 1re grosse au d. Larriviere contractant

N° 140
  • DUPIN Michel
  • Michel Dupin Bichon
  • ( - >1811 Sabres ? )
  • présent