Contrat de mariage de Guilhem Louberre et Catherine Laffon

3. septembre 1838. - Mariage

Pardevant me Vallée notaire royal de la ville de Dax, departement des Landes et les Temoins soussignés.Le sieur guilhem Louberre Laboureur, Domilié de la commune de St Paul, fils Majeur et legitime d'autre guilhem Louberre et de feue Jeanne Barsac, procedant de son chef et avec l'assistance de françois Loubere, son oncle, arnaud Loubère, son cousin,Et dle Catherine Laffon, fille majeure et légitime de jean Laffon, et de françoise Depaul, mariée en secondes noces, avec le sr jean Dupérié, procedant avec le consentement de sa mére ici présente, et avec l'assistance du dit Dupérié son paratre, jean Cazenave, son voisin, et vincent Dané son parrain; la dite Laffon domiciliée avec sa mére, dans la Commune de st vincent de Paul.Les quels comparants en vue du mariage projetté entre le dit sr Loubère, et la dle Laffon, qui sera célébré incessament dans la forme légale ont arrêté les conditions civiles du dit mariage, de la manière suivante.
Les futurs époux déclarent adopter le regime dotal, et ils veulent que leurs droits et leurs biens soient soumis aux dispositions des lois relatives à ce regime.
Néanmoins ils seront associés par moitié dans tous les acquets quils feront pendant leur mariage.
Le futur époux se constitue de son chef tous les droits et biens, qu'il a recuillis dans les hérédités de ses pére et mére.
La future épouse se constitue aussi de son chef les droits quelle amende sur un titre consenti par un feu sr Dubourg, à la date du douze fevrier mil huit cent seize, au bas du quel se trouve écrit, enregistré le huit avril mil huit cent seize, fo 61, vo ce 9 reçu onze francs quarante quatre centimes, signé andré. le dit titre de la somme de cinq cent dix sept francs, soixante quinze centimes sur le quel toute fois son frére amende un quart hors part et la moitié des autres trois quarts, sil est jamais payé.
Se Constitue de plus la future épouse les éffets mobiliers decrits dans un état qui sera annexé à ces présentes, provenant de l'hérédité de feu son pére, qui était demeuré à la garde de feue sa mère et son paratre, sur les quels éffets mobiliers aussi, qui sont d'une valeur de trois cent quarante un franc cinquante centimes, son dit frére encore mineur amende les mêmes droits, que sur le titre plus haut relaté; promettant aussi de faire raison à son frére, des droits quil amende sur ce mobilier à son age de majorité, ou de lui en tenir compte lors du partage de la succession immobiliaire de leur pére: les quels éffets mobiliers les mariés Dupérié promettent de les remettre au futur époux la veille de la célébration du mariage religieux, laquelle célébration tiendra lieu de décharge. la future se constitue enfin tous autres droits immobiliers quelle peut avoir à prétendre dans les successions de ses père et mère.
La future épouse se constitue encore de son chef un lit complet qui lui appartient en propre, provenant des economies quelle a pu faire, de la valeur de cent francs.
La dame françoise Depaul épouse Dupérié en considération du présent mariage, constitue en dot à sa fille future épouse à valoir sur sa propre succession la somme de cinq cents francs, quelle et son mari promettent et s'obligent lui payer en un seul paiement dans cinq ans à partir de ce jour, sans intérêt jusqu'à l'échéance à la charge toute fois par le futur époux d'en faire emploi en biens immeubles d'égale valeur, ou collocation entre les mains d'un tiers avec hypotheque qui devra toute fois être agréé par les mariés Dupérié.
Au surplus les biens immobiliers de la future épouse après le décés de sa mére, qui a la jouissance de la moitié de tous ceux délaissés par son pére, pourront etre vendus, aliénés, ou échangés par le futur époux avec son consentement, à la charge par le dit Loubére de faire remploi du prix en provenant en biens immeubles d'égale valeur, qui conserveront pour elle le caractére de dot.
C'est ainsi que tout ce que dessus à été convenu.
Dont acte; fait, Passé, et Lu aux parties à Dax, et en l'étude le trois septembre mil huit cent trente huit en présence des srs joseph Bonnet Me bottier, et pierre Sarremeigna, boulanger, témoins domiciliés à Dax, qui ont signé avec les srs Cazenave et nous notaire; les futurs époux, sa mére et autres assistants ont déclaré ne savoir signer, approuvant le mot joseph surchargé ci dessus.

Cazenabe, Sarremeigna, Bonnet
Vallée Nre R.