Contrat de mariage de Pierre Saphore et Marie Barets

6 8bre 1867


Pardevant Me Garay notaire à la résidence de Peyrehorade chef-lieu de canton, arrondissement de Dax, Département des LandesD'une part sieur Pierre Saphore, cultivateur demeurant à Saint-Cricq-du-Gave, fils majeur et légitime de sieur Gratien Saphore et de Suzanne Lahet, aussi cultivateurs demeurant dans la même commune, procédant et stipulant de son chef, avec le consentement de ses dits père et mère, ici présents, et l'assistance de Pierre Saphore et autre Pierre Saphore, ses frère et oncle demeurant aussi à Saint-Cricq-du-Gave
D'autre part Marie Barets, ménagère, fille majeure et légitime de sieur Pierre Barets et Jeanne Barets, cultivateurs, procédant et stipulant avec le consentement de ses dits père et mère, ici présents, et l'assistance de Jean Labarthe, son beau-frère, Pierre Cazaubon, son voisin et Jeanne Barets, sa voisine, les tous demeurant à Saint-Cricq-du-Gave.
Lesquelles parties ont arrêté de la manière suivante, les conventions du mariage projeté entre les dits Pierre Saphore et Marie Barets.Les futurs époux adoptent le régime de la communauté réduite aux acquets.Le dit Pierre Saphore se constitue de son chef, comme provenant de ses gains et économies, la somme de Deux cents francs qu'il a réalisée à l'instant, en espèces d'argent de cours, en mains des dits Pierre Barets et Jeanne Barets conjoints qui en consentent reconnaissance, Dont quittance solidaire entr'eux.Les dits Gratien Saphore et Suzanne Lahet, son épouse de lui autorisée déclarent par les présentes constituer en avancement d'hoirie au dit Pierre Saphore leur fils futur époux acceptant, et à valoir en premier lieu, sur la succession du premier qui décèdera de ces deux constituteurs et subsidiairement sur celle du survivant.
1° La somme de Cent cinquante francs qu'ils ont à l'instant réalisée en espèces d'argent de cours, du consentement des futurs époux en mains des dits Pierre Barets et Jeanne Barets conjoints qui en consentent solidairement reconnaissance, Dont quittance.
2° Les meubles et objets mobiliers dont le détail suit: Une armoire cabinet en bois de chêne, un bois de lit, une table, douze chemises, douze mouchoirs de poche, et un habillement conforme à son état, le tout évaluée pour l'assiette de l'Enregistrement seulement à la somme de Quatre vingts francs et livrable au futur époux la veille de son mariage religieux qui en vaudra quittance.Les dits Pierre Barets et Jeanne Barets, son épouse de lui autorisée, déclarent, par les présentes, faire don et donation par préciput et hors part du quart de tous les biens meubles et immeubles quelconques qu'ils auront et délaisseront à leurs décès à la dite Marie Barets, leur fille, future épouse acceptant.
Nonobstant cette donation, ils se réservent la faculté de se gratifier mutuellement en la forme qu'ils aviseront de l'usufruit de ce quart et de toute autre quotité de leurs biens.
Dont acte - fait et passé au dit Peyrehorade en l'étude, le Six Octobre mil huit cent soixante-sept, témoins les sieurs Joseph Rigolaine et Pierre Laussade, menuisiers, les deux demeurant au dit Peyrehorade, lesquels ont ci-signé avec Barets père et Cazaubon, ce que n'ont fait les futurs époux et les autres parties et assistans pour ne savoir, comme ils l'ont déclaré de ce requis par le notaire soussigné, qui a fait lecture aux parties assistans et témoins du présent contrat de mariage et des articles 1391 et 1394 du Code Napoléon.

barets, Cazaubon, Laussade, Rigolaine
Garay Nre