Lettre de M. Andère, prêtre, adressée à J. Casalès, négociant à Oloron-Sainte-Marie (64)

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Monsieur,
Monsieur J. Casalès, négociant,
à Oloron.



Mauléon-Licharre, le 2 Mars 1856.

Mon cher neveu,

Je m'attendais à pouvoir te donner de bonnes nouvelles sur ma chapelle, comme je te l'avais promis. Mais, jusqu'ici, tout ce que j'ai obtenu, c'est l'examen du local par M. l'archiprêtre et le rapport favorable que celui-ci a envoyé à l'Evêché, il y a un mois passé. Tu vois que c'est une grande affaire, que de soulager un pauvre perclus. A la fin, j'aurai une décision, sans doute; mais quelque avantageuse qu'elle puisse être, elle aura perdu beaucoup de son prix, à mes yeux.
En attendant, je me traîne comme je peux, et sans être complètement retenu, j'ai lieu de me plaindre de ma santé, assez souvent. Mais je pousse la roue avec la patience et la résignation que le bon Dieu me donne.
Autour de toi, y a-t-il santé et contentement ? Nous en sommes en peine, Véronique et moi. Fais-nous le savoir, comme chose que nous tenons à apprendre avec le plus d'empressement.
Le printemps approchant, n'aurais-tu pas le loisir de venir me voir avec Maximine, etc ..? Je voudrais bien que tu goûtasses cette idée qui me réjouit passablement. Je saurai bien te faire la révanche sans retardement.
Adieu, mon cher neveu, embrasse de ma part Maximine et Joséphine; fais mes compliments à tous les autres, et reçois la nouvelle assurance de mes sentiments les plus affectueux.

Andère prêtre

P. S. M. l'abbé Iribarné a été fait curé d'Aroue, moitié chemin de Mauléon à St Palais.



1856
Mauleon le 2 mars
Andère
R le 3
R le 31