Lettre d'E. Bernède adressée à B. Hiard, négociant à Mugron (40)
Archive privée inédite
- Date: 16/05/1843
- Lieu: Moustey ? (40)
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Monsieur,
Monsieur Brd Hiard,
Ngt
à Mugron.
Mon désir de vous donner en conscience et avec autant d'exactitude que possible les renseignements que vous me demandez par votre lettre du 9 de ce mois, ne m'a pas permis de m'en rapporter à mes souvenirs, un peu confus à cet égard, et m'a suggéré l'idée de me renseigner moi-même auprès de la personne qui faisait résiner les pins en question lorsqu'ils furent vendus - Cette personne m'a dit que sur ma piece il y avait de 4 à 500 pins et a ajouté qu'en s'arrêtant à ce chiffre elle ne craignait pas d'être taxée d'exageration mais bien plustôt de rester au dessous de la vérité.
Voilà, Monsieur, les renseignements que je puis vous donner et dont l'exactitude ne me paraît pas douteuse.
Veuillez agréer, je vous prie, l'hommage de mes sentimens bien respectueux.
P.S - L'ecrivain, dont l'écriture serait facilement reconnue, croit devoir faire à M. Hiard la prière de ne pas montrer cette lettre à la personne qui pourrait être interessée dans cette affaire. Il compte assez sur sa discrétion pour ne pas croire, comme l'éditeur responsable, avoir besoin de mettre son incognito sous la garantie de l'anonyme.
Monsieur Brd Hiard,
Ngt
à Mugron.
- 16 mai 1843.
Monsieur,
Monsieur,
Mon désir de vous donner en conscience et avec autant d'exactitude que possible les renseignements que vous me demandez par votre lettre du 9 de ce mois, ne m'a pas permis de m'en rapporter à mes souvenirs, un peu confus à cet égard, et m'a suggéré l'idée de me renseigner moi-même auprès de la personne qui faisait résiner les pins en question lorsqu'ils furent vendus - Cette personne m'a dit que sur ma piece il y avait de 4 à 500 pins et a ajouté qu'en s'arrêtant à ce chiffre elle ne craignait pas d'être taxée d'exageration mais bien plustôt de rester au dessous de la vérité.
Voilà, Monsieur, les renseignements que je puis vous donner et dont l'exactitude ne me paraît pas douteuse.
Veuillez agréer, je vous prie, l'hommage de mes sentimens bien respectueux.
E. Bde |
P.S - L'ecrivain, dont l'écriture serait facilement reconnue, croit devoir faire à M. Hiard la prière de ne pas montrer cette lettre à la personne qui pourrait être interessée dans cette affaire. Il compte assez sur sa discrétion pour ne pas croire, comme l'éditeur responsable, avoir besoin de mettre son incognito sous la garantie de l'anonyme.
Bernède