Lettre de M. Brun adressée au vicomte de Fortisson, à Pau (64)
Archive privée inédite
- Date: 31/05/1817
- Lieu: Mont-de-Marsan (40)
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à Monsieur
Monsieur le Vicomte de fortisson
rue du Tran.
à Pau
Dépt. des Basses Pyrennées
Ducournau, m'à prévenu que vous désiriez savoir si Mr masson avait remis à la Préfecture, son rapport rélatif au cours de l'adour qui longe vos propriétés, celles de M. de Poy et Mr Lamaison. Pour me mettre à même de vous dire le resultat de cette affaire j'ai été faire une visite à Mr masson, qui a bien voulu me donner connaissance de son rapport qu'il à remis à la Préfecture le 13 de ce mois.
Il m'a dit qu'il regrettait infiniment d'avoir été obligé pour se conformer à la justice de trouver des torts à tous les adversaires dans la cause dont sagit.
Il insiste fortement à ce que M. Lamaison, soit tenu de détruire les nasses et qu'il lui soit fait défense d'en construire à l'avenir. Il demande aussi que M. de Poy soit obligé de détruire toutes les plantations qu'il a faites vis-à-vis vos propriétés et que vous soyez tenu aussi de détruire celles que vous avez fait faire en amont de vos ouvrages, ainsi que les éperons que vous avez fait construire postérieurement à 1814. Voila succintement ce que porte son rapport.
Il m'a témoigné beaucoup de regrêt de n'avoir pas pû vous donner entièrement gain de cause dans cette affaire, relativement à M. de Poy.
Mon hôte est toujours disposé à vous vendre son Batteau du Port de 60 Barriques il en veut 400 francs, il se charge à ce prix de le rendre jusques à mugron à ses frais, et de là, il procurera un Battelier pour le conduire à st maurice mais à vos frais.
Il consent à recevoir du maïs en payement, mais il exige huit sacs de froment lors de la recolte de cette denrée, au cours ou il sera alors, voila ses conditions.
Monsieur de Pomiés que j'ai vu la semaine dernière à dut partir aujourd'hui pour Rozez, il se porte bien.
Je suis très flatté en mon particulier de pouvoir m'entretenir avec vous et je serai bien aise si j'apprends que toutes choses se soient décidées selon vos desirs; en attendant que j'ai l'honneur de vous voir à st Maurice, ou je serais desireux de vous savoir heureux, je vous prie d'agréer l'hommage de mes sentimens respectueux avec lesquels j'ai l'honneur d'être
mont-de-marsan
le 31 may 1817.
Monsieur le Vicomte de fortisson
rue du Tran.
à Pau
Dépt. des Basses Pyrennées
Monsieur le vicomte
Ducournau, m'à prévenu que vous désiriez savoir si Mr masson avait remis à la Préfecture, son rapport rélatif au cours de l'adour qui longe vos propriétés, celles de M. de Poy et Mr Lamaison. Pour me mettre à même de vous dire le resultat de cette affaire j'ai été faire une visite à Mr masson, qui a bien voulu me donner connaissance de son rapport qu'il à remis à la Préfecture le 13 de ce mois.
Il m'a dit qu'il regrettait infiniment d'avoir été obligé pour se conformer à la justice de trouver des torts à tous les adversaires dans la cause dont sagit.
Il insiste fortement à ce que M. Lamaison, soit tenu de détruire les nasses et qu'il lui soit fait défense d'en construire à l'avenir. Il demande aussi que M. de Poy soit obligé de détruire toutes les plantations qu'il a faites vis-à-vis vos propriétés et que vous soyez tenu aussi de détruire celles que vous avez fait faire en amont de vos ouvrages, ainsi que les éperons que vous avez fait construire postérieurement à 1814. Voila succintement ce que porte son rapport.
Il m'a témoigné beaucoup de regrêt de n'avoir pas pû vous donner entièrement gain de cause dans cette affaire, relativement à M. de Poy.
Mon hôte est toujours disposé à vous vendre son Batteau du Port de 60 Barriques il en veut 400 francs, il se charge à ce prix de le rendre jusques à mugron à ses frais, et de là, il procurera un Battelier pour le conduire à st maurice mais à vos frais.
Il consent à recevoir du maïs en payement, mais il exige huit sacs de froment lors de la recolte de cette denrée, au cours ou il sera alors, voila ses conditions.
Monsieur de Pomiés que j'ai vu la semaine dernière à dut partir aujourd'hui pour Rozez, il se porte bien.
Je suis très flatté en mon particulier de pouvoir m'entretenir avec vous et je serai bien aise si j'apprends que toutes choses se soient décidées selon vos desirs; en attendant que j'ai l'honneur de vous voir à st Maurice, ou je serais desireux de vous savoir heureux, je vous prie d'agréer l'hommage de mes sentimens respectueux avec lesquels j'ai l'honneur d'être
Monsieur le vicomte
Votre très obéisst et très affectionné Brun |
mont-de-marsan
le 31 may 1817.