Lettre de L. Cabiro adressée à M. Hiard père, négociant à Mugron (40)
Archive privée inédite
- Date: 23/12/1848
- Lieu: Clermont (40)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
A Monsieur
Hiard Pere
Negt
a Mugron
Monsieur,
Je n'ai pû répondre plutot a la Lettre que vous m'avés fait L'honneur de m'écrire le 15, de ce Mois, étant absent d'ici L'orsquelle y est arrivée.
Je prends le plus sensible interet aux chagrins d'un Pere a qui la Divine providence vient enléver un enfant chéri, qui faisoit une partie du bonheur de son existance, aux regrets d'une famille éplorée, qui se voit séparée d'une soeur qui embellissoit le charme de leur vie: Mais, Dieu juste dans la distribution de ses faveurs vous en dédomagera j'espere, par le suplément qui n'aguere est venu prendre rang au nombre de ses enfants: tels sont mes voeux, telles sont mes esperances. que Dieu les exauce.
Si ma santé, et des circonstances impérieuses m'avait permis de vous exprimer verbalement mes sentiments de doléance, je n'aurai pas manqué a ce devoir: veuillés en reçevoir mes Excuses.
agrés Monsieur L'assurance de la consideration affectueuse de votre humble serviteur
Clermont Le 23 xbre 1848.
Hiard Pere
Negt
a Mugron
Monsieur,
Je n'ai pû répondre plutot a la Lettre que vous m'avés fait L'honneur de m'écrire le 15, de ce Mois, étant absent d'ici L'orsquelle y est arrivée.
Je prends le plus sensible interet aux chagrins d'un Pere a qui la Divine providence vient enléver un enfant chéri, qui faisoit une partie du bonheur de son existance, aux regrets d'une famille éplorée, qui se voit séparée d'une soeur qui embellissoit le charme de leur vie: Mais, Dieu juste dans la distribution de ses faveurs vous en dédomagera j'espere, par le suplément qui n'aguere est venu prendre rang au nombre de ses enfants: tels sont mes voeux, telles sont mes esperances. que Dieu les exauce.
Si ma santé, et des circonstances impérieuses m'avait permis de vous exprimer verbalement mes sentiments de doléance, je n'aurai pas manqué a ce devoir: veuillés en reçevoir mes Excuses.
agrés Monsieur L'assurance de la consideration affectueuse de votre humble serviteur
L. Cabiro |
Clermont Le 23 xbre 1848.