Lettre d'A. Coustaing, avocat, adressée à M. Duviella, propriétaire à Samadet (40)
Archive privée inédite
- Date: 18/10/1843
- Lieu: Saint-Clar (32)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
Monsieur Duviella propriétaire
Samadet près St Sever
Landes.
Monsieur,
je viens de recevoir votre lettre, en dâte du 15 du courant, et, d'après votre désir, je m'empresse d'y répondre; ayant, l'année derniére, lorsque j'eus l'avantage de vous voir à auch, consenti, sur votre demande, à prolonger de deux ans le délai dans le quel, aux termes de l'acte sous seing privé du 26 mars 1836, vous deviez vous libérer de l'entiére somme y mentionnée, je ne pouvais m'attendre au remboursement que vous m'annoncez; j'eusse bien préféré qu'il vous eût convenu de persister dans l'intention où vous étiez alors; mais, puisqu'il en est autrement et que vous désirez vous libérer à l'épôque fixée par le dit acte, j'accepte la proposition que vous me faites de me faire compter à Toulouse chez Mr Couseran, notaire, la somme que vous me devez encore; relativement à l'échéance du mandat dont vous devez me donner avis, vous comprendrez parfaitement, j'espére, que je ne saurai en accepter une qui fut antérieure au 1er janvier prochain, vu que l'espace de temps qui nous sépare de cette épôque n'est pas trop long pour que je puisse m'occuper du placement de la somme dont je n'avais pu prévoir la rentrée.
comme je me dispose à partir au premier jour pour Ribére, où je dois aller rejoindre mon épouse, qui s'y trouve déjà depuis quelques jours auprès de sa tante, j'accepte avec empressement l'offre que vous voulez bien me faire de vous y rendre; j'aurai soin de vous donner avis de mon départ.
en attendant l'avantage de vous voir, j'ai l'honneur d'être avec une parfaite considération,
veuillez remercier Mr de Galard de son bon souvenir et lui offrir mes bien affectueux complimens.
Samadet près St Sever
Landes.
St Clar le 18 octobre 1843.
Monsieur,
je viens de recevoir votre lettre, en dâte du 15 du courant, et, d'après votre désir, je m'empresse d'y répondre; ayant, l'année derniére, lorsque j'eus l'avantage de vous voir à auch, consenti, sur votre demande, à prolonger de deux ans le délai dans le quel, aux termes de l'acte sous seing privé du 26 mars 1836, vous deviez vous libérer de l'entiére somme y mentionnée, je ne pouvais m'attendre au remboursement que vous m'annoncez; j'eusse bien préféré qu'il vous eût convenu de persister dans l'intention où vous étiez alors; mais, puisqu'il en est autrement et que vous désirez vous libérer à l'épôque fixée par le dit acte, j'accepte la proposition que vous me faites de me faire compter à Toulouse chez Mr Couseran, notaire, la somme que vous me devez encore; relativement à l'échéance du mandat dont vous devez me donner avis, vous comprendrez parfaitement, j'espére, que je ne saurai en accepter une qui fut antérieure au 1er janvier prochain, vu que l'espace de temps qui nous sépare de cette épôque n'est pas trop long pour que je puisse m'occuper du placement de la somme dont je n'avais pu prévoir la rentrée.
comme je me dispose à partir au premier jour pour Ribére, où je dois aller rejoindre mon épouse, qui s'y trouve déjà depuis quelques jours auprès de sa tante, j'accepte avec empressement l'offre que vous voulez bien me faire de vous y rendre; j'aurai soin de vous donner avis de mon départ.
en attendant l'avantage de vous voir, j'ai l'honneur d'être avec une parfaite considération,
Monsieur,
votre très humble
et obéïssant serviteur.
A. Coustaing. avt
votre très humble
et obéïssant serviteur.
A. Coustaing. avt
veuillez remercier Mr de Galard de son bon souvenir et lui offrir mes bien affectueux complimens.