Lettre de M. Croharé adressée à M. Roby, colonel retraité, à Navarrenx (64)
Archive privée inédite
- Date: 03/12/1838
- Lieu: Lagor (64)
© Toute utilisation de cette transcription est soumise à autorisation
[La transcription peut comporter des erreurs]
A Monsieur
Monsieur Roby,
Colonel rétraité
à Navarrenx
Monsieur
N'ayant pu trouver une comodité assurée pour Navarrenx, je n'ai pu repondre plutot à la lettre que vous me fites l'honneur de m'écrire. Je profite de mon domestique qui va aujourdhui à Castelnau.
Le deficit que vous avez trouvé dans la premiere barrique de vin que vous avez transvasé ne me surprend pas parce qu'on ne peut point rencontrer des futailles contenant au juste la quantité necessaire; mais afin de ne lezer personne, si j'envois deux barriques, l'une est grande et l'autre moyenne, et de cette maniere la contenance ordinaire s'y trouve et quelque fois même au dela, car pour une pratique je ne regarde pas cinq ou six pots de vin. Lorsque vous transvaserés la seconde barrique, vous verrez s'il y a aussi un deficit, et en tel cas je tacherai de le compenser pour l'année prochaine dans les deux que vous me demandés.
En attendant, veuillés agréer, Monsieur le Colonel, les nouvelles assurances de ma parfaite consideration
Monsieur Roby,
Colonel rétraité
à Navarrenx
Lagor le 3 xbre 1838
Monsieur
N'ayant pu trouver une comodité assurée pour Navarrenx, je n'ai pu repondre plutot à la lettre que vous me fites l'honneur de m'écrire. Je profite de mon domestique qui va aujourdhui à Castelnau.
Le deficit que vous avez trouvé dans la premiere barrique de vin que vous avez transvasé ne me surprend pas parce qu'on ne peut point rencontrer des futailles contenant au juste la quantité necessaire; mais afin de ne lezer personne, si j'envois deux barriques, l'une est grande et l'autre moyenne, et de cette maniere la contenance ordinaire s'y trouve et quelque fois même au dela, car pour une pratique je ne regarde pas cinq ou six pots de vin. Lorsque vous transvaserés la seconde barrique, vous verrez s'il y a aussi un deficit, et en tel cas je tacherai de le compenser pour l'année prochaine dans les deux que vous me demandés.
En attendant, veuillés agréer, Monsieur le Colonel, les nouvelles assurances de ma parfaite consideration
Croharé |