Lettre de M. d'Augerot adressée à Martial Claverie, propriétaire à Bayonne (64)
Archive privée inédite
- Date: 28/07/1827
- Lieu: Siros (64)
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A Monsieur
Monsieur Martial Claverie
propriétaire
rue ouesque
à Bayonne
un notaire que nous avons ici, commençoit, mon cher cousin, à minuter l'acte de cautionnement conformément aux observations contenues dans votre lettre du 7 juin dernier, lorsque nous nous sommes proposés lui et moi deux difficultés que nous n'avons pas cru prudent de résoudre. il doit aller à Pau Lundi, et il consultera le receveur. vous sentez, mon cher cousin, que ces difficultés naissent du désir d'échapper à l'amende. Dès que le notaire aura la réponse du receveur, nous saurons à quoi nous en tenir.
En attendant je vous prie de ne pas vous impatienter, si vous ne recevez pas l'acte aussitôt que je le souhaiterois. La santé de ma femme qui est derrangée me force à retarder pendant quelques jours cette opération. Elle est attaquée depuis trois jours d'un rhumatisme qui l'empeche de marcher. il faut la porter du lit sur une chaise, et de dessus la chaise au lit. Ce n'est pas, vous le sentez mon cher cousin, le moment de lui parler d'affaires, et surtout d'une affaire qui ne peut que renouveller en elle le chagrin que lui a causé la premiere proposition que je lui en ai faite. Ayez la complaisance d'attendre. Ces sortes d'attaques durent environ trois semaines, au bout desquelles le mal se mitige, et au bout desquelles aussi je lui demanderai de signer l'acte qu'il faudra bien qu'elle signe. En attendant veuillez, mon cher cousin, agréer l'assurance de mon très affectueux dévouement.
Siros 28. Juillet 1827.
M Daugerot
S. R
Monsieur Martial Claverie
propriétaire
rue ouesque
à Bayonne
S. R. | Siros 28 juillet 1827 |
un notaire que nous avons ici, commençoit, mon cher cousin, à minuter l'acte de cautionnement conformément aux observations contenues dans votre lettre du 7 juin dernier, lorsque nous nous sommes proposés lui et moi deux difficultés que nous n'avons pas cru prudent de résoudre. il doit aller à Pau Lundi, et il consultera le receveur. vous sentez, mon cher cousin, que ces difficultés naissent du désir d'échapper à l'amende. Dès que le notaire aura la réponse du receveur, nous saurons à quoi nous en tenir.
En attendant je vous prie de ne pas vous impatienter, si vous ne recevez pas l'acte aussitôt que je le souhaiterois. La santé de ma femme qui est derrangée me force à retarder pendant quelques jours cette opération. Elle est attaquée depuis trois jours d'un rhumatisme qui l'empeche de marcher. il faut la porter du lit sur une chaise, et de dessus la chaise au lit. Ce n'est pas, vous le sentez mon cher cousin, le moment de lui parler d'affaires, et surtout d'une affaire qui ne peut que renouveller en elle le chagrin que lui a causé la premiere proposition que je lui en ai faite. Ayez la complaisance d'attendre. Ces sortes d'attaques durent environ trois semaines, au bout desquelles le mal se mitige, et au bout desquelles aussi je lui demanderai de signer l'acte qu'il faudra bien qu'elle signe. En attendant veuillez, mon cher cousin, agréer l'assurance de mon très affectueux dévouement.
D'augerot
Siros 28. Juillet 1827.
M Daugerot
S. R
- CLAVERIE Jean Martial
- ( - >1836 Bayonne ? )
Lettre de M. d'Augerot adressée à Martial Claverie, à Bayonne (64) Archive privée inédite
Date: 19/05/1827
Lieu(x):
Siros
(64)
>> Fonds de la famille Claverie, de Bayonne (64)
Lettre de M. d'Augerot adressée à Martial Claverie, propriétaire à Bayonne (64) Archive privée inédite
Date: 11/08/1827
Lieu(x):
Siros
(64)