Lettre de M. Darrieux adressée à M. Darrimajou, propriétaire, à Bascons (40)
Archive privée inédite
- Date: 22/05/1823
- Lieu: Paris (75)
© Toute utilisation de cette transcription est soumise à autorisation
[La transcription peut comporter des erreurs]
A Monsieur
Monsieur Darrimajou
ou Bascons
propre Commune de Bascous
Canton de Montegut Grenade sur l'adour.
arrondt de mont de Marsan
(Landes)
L'état de ma santé qui ne me permettrait plus un travail continu, m'a déterminé à me démettre de mon titre d'avocat aux Conseils du Roi et à la Cour de Cassation : c'est M. Dalloz avocat à la Cour royale de Paris qui vient d'en être pourvu.
Mais des liens bien antérieurs aux rapports que j'ai eus avec M. Dalloz ne me laissaient pas la faculté de lui confier la suite des affaires de mon Cabinet; elle était naturellement dévolue à M. Nicod, mon confrère et mon ami, qui depuis cinq ans a bien voulu partager mes travaux et me suppléer pour la plaidoirie devant la cour de Cassation.
Il me serait agréable que la confiance dont vous m'avez honoré se reportât désormais sur lui. Je pourrais ajouter que je reste pour l'avenir identifié avec M. Nicod par l'affection mutuelle qui nous lie et par toutes mes habitudes sociales; mais j'aime mieux vous donner pour garantie de son talent et de son zèle, la considération que ses travaux lui ont acquise auprès de la Cour de Cassation et au barreau de Paris.
Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération et de mon dévouement.
Monsieur Darrimajou
ou Bascons
propre Commune de Bascous
Canton de Montegut Grenade sur l'adour.
arrondt de mont de Marsan
(Landes)
Paris, le 22 Mai 1823
Darrieux, Avocat aux Conseils du Roi
et à la Cour de Cassation
Darrieux, Avocat aux Conseils du Roi
et à la Cour de Cassation
Rue Neuve-des-Petits-Champs, N° 54.
Monsieur,
L'état de ma santé qui ne me permettrait plus un travail continu, m'a déterminé à me démettre de mon titre d'avocat aux Conseils du Roi et à la Cour de Cassation : c'est M. Dalloz avocat à la Cour royale de Paris qui vient d'en être pourvu.
Mais des liens bien antérieurs aux rapports que j'ai eus avec M. Dalloz ne me laissaient pas la faculté de lui confier la suite des affaires de mon Cabinet; elle était naturellement dévolue à M. Nicod, mon confrère et mon ami, qui depuis cinq ans a bien voulu partager mes travaux et me suppléer pour la plaidoirie devant la cour de Cassation.
Il me serait agréable que la confiance dont vous m'avez honoré se reportât désormais sur lui. Je pourrais ajouter que je reste pour l'avenir identifié avec M. Nicod par l'affection mutuelle qui nous lie et par toutes mes habitudes sociales; mais j'aime mieux vous donner pour garantie de son talent et de son zèle, la considération que ses travaux lui ont acquise auprès de la Cour de Cassation et au barreau de Paris.
Agréez, Monsieur, l'assurance de ma considération et de mon dévouement.
Darrieux