Lettre de M. de Hody adressée à P. Hiart, négociant à Mugron (40)

Archive privée inédite
  • Date: 25/11/1834
  • Lieu: Bayonne (64)

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Monsieur
Monsieur Pre Hiart négt
à Mugron



Bayonne 25. 9bre 1834.

Monsieur,

Avant mon départ pour Paris, je desirerais que vous voulussiez me faire connaître le résultat des nouvelles démarches, que vous avez du faire auprès du Receveur de mont de marsan pour la rentrée des 600 et quelques francs qui nous sont dus par l'administration des Ponts et chaussées. mon beau frère m'ayant mandé, que vous ne lui avez pas demandé de nouveaux pouvoirs à cet effet, j'en conclus que ce recouvrement a eu lieu sans opposition de la part de l'autorité, si cependant il n'en était point ainsi, il serait urgent, pour ne pas encourir la déchéance que vous fissiez au plus tôt la demande de la remise de cette somme à la caisse des dépôts et consignations, d'où nous pourrions la retirer plus tard.
Vous n'ignorez pas, monsieur, que, sur le produit de la récolte de 1833, je n'ai touché, pour le quart revenant à ma branche, que la somme de 1000 fs. l'an dernier vous eutes la complaisance de me remettre un état de réparation, je desirerais en avoir un pour le produit de lade année 1833. et s'il nous revient encore quelque chose, le toucher. Quant aux rentrées que vous opérerez pour l'année courante, nous réglerons ce compte à mon retour de Paris vers le mois de Juillet, mais je vous recommande de ne pas faire, à nos cohéritiers des autres branches, d'avances au delà de ce qui doit leur revenir dans le compte final, par ce que je ne veux avoir aucune affaire d'intérêt à démêler avec eux.
Le cahier des charges, sur lequel a été vendu le domaine, a fait mention de la reserve, que nous avons faite de la totalité de la récolte courante, ainsi les redevances y sont comprises, et je ne pense pas que Mr Beyries néglige de les réclamer; veuillez, je vous prie, lui recommander de faire deux parts égales de ce qui nous en revient, et de les expédier l'une à mon Beau frère à Bordeaux et l'autre à ma soeur à Bayonne (mlle Josephine de hody)
Aagréez, monsieur, la nouvelle assurance de ma parfaite considération.

De hody



De Hody
Le 25 9bre 1834
Recu 27
rep le [] Dbre