Lettre de B. Despouys adressée à B. Hiard, négociant à Mugron (40)
Archive privée inédite
- Date: 11/01/1853
- Lieu: Toulouzette (40)
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Monsieur
Monsieur Bd Hiard, propre et
négt
à Mugron
Lorsque je vous vendis la métairie de Baloy, il y a 19 où 20 ans, vous prites, pour vous mettre en garde contre mon enfant, un inscription sur mes biens, de 1500 francs.
Cette précaution de votre part étant devenue malheureusement tout à fait inutile par le décés de ma fille, je viens vous prier de vouloir consentir à la radiation de cette hypothèque qui me porte, sans nécessité pour vous, le plus grand préjudice.
Mais comme M. de Basquiat de Tartas avait pris les mêmes mesures que vous pour un remboursement de 2000 francs qu'il me fit il y a 12 où 14 ans, je lui écris aujourd'hui dans le même sens qu'à vous. Vous pourriez même m'economiser de l'argent dans cette formalité si vos affaires vous appelait, sur tout, à Tartas pour la huitaine où vous pourriez vous joindre à M. de Basquiat pour aller chez un notaire de votre choix, me donner main lévée de vos inscriptions et où je ferais passer, moi même, quelqu'un pour en payer les frais.
Veuillez, je vous prie, être assez bon, pour me faire connaitre vos intentions au sujet de ma demande, dans le courant de cette semaine.
Recevez, Mon cher Monsieur, mes très humbles salutations.
Monsieur Bd Hiard, propre et
négt
à Mugron
Toulouzette, le 11 Janvier 1853. |
Mon cher Monsieur,
Lorsque je vous vendis la métairie de Baloy, il y a 19 où 20 ans, vous prites, pour vous mettre en garde contre mon enfant, un inscription sur mes biens, de 1500 francs.
Cette précaution de votre part étant devenue malheureusement tout à fait inutile par le décés de ma fille, je viens vous prier de vouloir consentir à la radiation de cette hypothèque qui me porte, sans nécessité pour vous, le plus grand préjudice.
Mais comme M. de Basquiat de Tartas avait pris les mêmes mesures que vous pour un remboursement de 2000 francs qu'il me fit il y a 12 où 14 ans, je lui écris aujourd'hui dans le même sens qu'à vous. Vous pourriez même m'economiser de l'argent dans cette formalité si vos affaires vous appelait, sur tout, à Tartas pour la huitaine où vous pourriez vous joindre à M. de Basquiat pour aller chez un notaire de votre choix, me donner main lévée de vos inscriptions et où je ferais passer, moi même, quelqu'un pour en payer les frais.
Veuillez, je vous prie, être assez bon, pour me faire connaitre vos intentions au sujet de ma demande, dans le courant de cette semaine.
Recevez, Mon cher Monsieur, mes très humbles salutations.
Bd DEspouys