Lettre de M. Detroyat adressée à Sylvie Marrast neveu, à Villeneuve-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 02/07/1825
- Lieu: Bayonne (64)
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à Madame
Madame Sylvie Marrast neveu
à Villeneuve-de-marsan
par Mont-de-marsan.
Madame Sylvie Marrast neveu
Vous m'avez honnoré d'une lettre en date du 25 Juin dernier, la reponse que je vous dois m'embarrasse; mon intention n'est certainement pas de vous blesser, mais cependant je crains que vous prenniez en mauvaise part ce qu'il est si naturel que je vous dise.
Les difficultés que vous éprouvez pour réunir onze cent francs dans deux ans doivent me faire craindre qu'elles seront les mêmes l'année prochaine; je léguerais à mes enfants une affaire interminable si je n'éxerçais mes droits sur vous et sur Mr Mauriet.
Je vous ai donné le terme que vous avez voulu. Mr Ducourau vous à rappellé la nécéssité de vous mettre en mesure : il y à longtemps qu'il avait une somme destinée à allégir la dette, somme qui aurait du me rentrer immédiatement en vous recconnaissant l'intérêt y relatif. Je ne comprenais pas le motif de l'inaction de cette somme et je fus vivement affecté lorsque j'appris par Mr Ducourau que vous vouliez la distraire pour des besoins plus pressants sans doute.
Mr Ducourau vient de me compter f 674. 91. je vous prie de m'envoyer pour solde f 425. 09. et de croire au sentiment pénible que j'éprouve d'ètre obligé de vous demander ce qui aurait du venir sans peine.
Ma femme est sensible à votre bon souvenir et vous fait dire qu'elle vous aime toujours.
J'ai l'honneur d'être, Madame,
3 Juillet
Madame Sylvie Marrast neveu
à Villeneuve-de-marsan
par Mont-de-marsan.
| Bayonne le 2 Juillet 1825. |
Madame Sylvie Marrast neveu
Vous m'avez honnoré d'une lettre en date du 25 Juin dernier, la reponse que je vous dois m'embarrasse; mon intention n'est certainement pas de vous blesser, mais cependant je crains que vous prenniez en mauvaise part ce qu'il est si naturel que je vous dise.
Les difficultés que vous éprouvez pour réunir onze cent francs dans deux ans doivent me faire craindre qu'elles seront les mêmes l'année prochaine; je léguerais à mes enfants une affaire interminable si je n'éxerçais mes droits sur vous et sur Mr Mauriet.
Je vous ai donné le terme que vous avez voulu. Mr Ducourau vous à rappellé la nécéssité de vous mettre en mesure : il y à longtemps qu'il avait une somme destinée à allégir la dette, somme qui aurait du me rentrer immédiatement en vous recconnaissant l'intérêt y relatif. Je ne comprenais pas le motif de l'inaction de cette somme et je fus vivement affecté lorsque j'appris par Mr Ducourau que vous vouliez la distraire pour des besoins plus pressants sans doute.
Mr Ducourau vient de me compter f 674. 91. je vous prie de m'envoyer pour solde f 425. 09. et de croire au sentiment pénible que j'éprouve d'ètre obligé de vous demander ce qui aurait du venir sans peine.
Ma femme est sensible à votre bon souvenir et vous fait dire qu'elle vous aime toujours.
J'ai l'honneur d'être, Madame,
| Votre très humble et très obeissant serviteur. Detroyat |
3 Juillet
- RÉCHÈDE Sylvie
- ( - >1825 Villeneuve-de-Marsan ? )