Lettre de C. Docteur adressée à M. Duhalde, notaire à Bayonne (64)
Archive privée inédite
- Date: 03/05/1846
- Lieu: Paris (75)
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Monsieur Duhalde
Notaire
Bayonne
Je m'empresse, mon cher Duhalde, de vous donner la réponse que vous desirez. Je ne peux consentir à donner, pour garantie de 40 mille francs, hypothèque sur mes propriétés, et puisque l'une de mes maisons ne paraît pas suffisante, je renonce au placement que je vous avais demandé. Je ne veux pas non plus augmenter le chiffre des interêts, et je tâcherai de trouver quelqu'un qui se contente de 4. p% et d'une maison pour garantie pendant plusieurs années. Des offres m'ont été faites, et je vais en profitter. Je regrette que cette affaire ne puisse se conclure par votre entremise.
Je me suis acquitté de votre commission pour Leopold, qui vous fait aussi ses amitiés. Nous ne tarderons pas à rentrer à Bayonne, où il a, je pense, hâte de se retrouver. Je vous remercie de l'interet que vous prenez au mariage de ma fille et de ce que vous dites d'affectueux à cet égard. Je crois Leopold brave garçon et j'espere qu'il rendra ma fille heureuse.
Paris 3 Mai 1846.
Mr C. Docteur
Notaire
Bayonne
Paris ce 3 mai 1846
Je m'empresse, mon cher Duhalde, de vous donner la réponse que vous desirez. Je ne peux consentir à donner, pour garantie de 40 mille francs, hypothèque sur mes propriétés, et puisque l'une de mes maisons ne paraît pas suffisante, je renonce au placement que je vous avais demandé. Je ne veux pas non plus augmenter le chiffre des interêts, et je tâcherai de trouver quelqu'un qui se contente de 4. p% et d'une maison pour garantie pendant plusieurs années. Des offres m'ont été faites, et je vais en profitter. Je regrette que cette affaire ne puisse se conclure par votre entremise.
Je me suis acquitté de votre commission pour Leopold, qui vous fait aussi ses amitiés. Nous ne tarderons pas à rentrer à Bayonne, où il a, je pense, hâte de se retrouver. Je vous remercie de l'interet que vous prenez au mariage de ma fille et de ce que vous dites d'affectueux à cet égard. Je crois Leopold brave garçon et j'espere qu'il rendra ma fille heureuse.
Adieu, mon cher Duhalde, croyez à mes sentiments bien affectueux. C. Docteur |
Paris 3 Mai 1846.
Mr C. Docteur