Lettre de F. du Bérot, juge de paix, adressée à Nélie Pallas, à Peyrehorade (40)
Archive privée inédite
- Date: 19/06/1846
- Lieu: Peyrehorade ? (40)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
Mademoiselle Pallas,
Nélie
en ville
Mr votre père me manifeste la crainte, je ne sais trop sur quelle raison il l'établit, que vous ne remplissiez point la promesse que vous m'avez faite de payer une portion de ses dettes jusqu'à concurrence du prix de la mitoyenneté du mur de la maison de caup. quant à moi jai su vous trop bien apprécier au milieu des tristes tribulations que vous avez essuyées pour n'avoir pas la conviction que vous tiendrez religieusement la parole que vous m'avez donnée. c'est aussi avec confiance que j'ai l'honneur de vous adresser cette lettre.
La mitoyennete du mur de caup a été achetée 142 francs.
Deux effets souscrits par Mr votre père viennent à échéance. le premier d'une somme de 117 francs qui se trouve, m'a-t-il dit, dans les mains d'un Mr Leon est exigible dimanche prochain. c'est celui là que Mr Pallas désirerait de vous voir acquitter. quant au second il espère faire attendre le créancier. ce ne serait alors qu'à une époque plus éloignée que vous auriez à completer le surplus de la somme dont vous seriez redevable à votre père. dans notre religion il est de principe de rendre le bien pour le mal, c'est une maxime que vous savez mettre en pratique. je ne doute point, Mademoiselle, que vous ne veniez au secours de Mr Pallas et que vous ne le tiriez de l'angoisse dont il souffre en ce moment.
Nélie
en ville
Mademoiselle,
Mr votre père me manifeste la crainte, je ne sais trop sur quelle raison il l'établit, que vous ne remplissiez point la promesse que vous m'avez faite de payer une portion de ses dettes jusqu'à concurrence du prix de la mitoyenneté du mur de la maison de caup. quant à moi jai su vous trop bien apprécier au milieu des tristes tribulations que vous avez essuyées pour n'avoir pas la conviction que vous tiendrez religieusement la parole que vous m'avez donnée. c'est aussi avec confiance que j'ai l'honneur de vous adresser cette lettre.
La mitoyennete du mur de caup a été achetée 142 francs.
Deux effets souscrits par Mr votre père viennent à échéance. le premier d'une somme de 117 francs qui se trouve, m'a-t-il dit, dans les mains d'un Mr Leon est exigible dimanche prochain. c'est celui là que Mr Pallas désirerait de vous voir acquitter. quant au second il espère faire attendre le créancier. ce ne serait alors qu'à une époque plus éloignée que vous auriez à completer le surplus de la somme dont vous seriez redevable à votre père. dans notre religion il est de principe de rendre le bien pour le mal, c'est une maxime que vous savez mettre en pratique. je ne doute point, Mademoiselle, que vous ne veniez au secours de Mr Pallas et que vous ne le tiriez de l'angoisse dont il souffre en ce moment.
Veuillez, Mademoiselle,
agréer l'expression de mes sentiments
les plus respectueux
agréer l'expression de mes sentiments
les plus respectueux
19 juin 1846 | F du Berot juge de paix |
- PALLAS Nelly
- ( - >1856 Saint-Jean-de-Marsacq ? )