Lettre de M. Duboé adressée à M. Peyrus, à Pontacq (64)
Archive privée inédite
- Date: 04/09/1788
- Lieu: Tarbes (65)
© Toute utilisation de cette transcription est soumise à autorisation
[La transcription peut comporter des erreurs]
A Monsieur
Monsieur peyrus
a pontac
Les adjudicataires du presbitaire d'oroix sont venus a votre sollicitation mon cher monsieur pour y faire quelques reparations; mais ils ont decampé deux ou trois jours aprés sans les finir quoiqu'il y eut fort peu de chose a faire. comme le porteur de ma lettre est interessé dans cette adjudication parcequ'il etoit pour lors consul, et que je fais interest a lui; faites moi le plaisir de vouloir les engager a venir fenir le plustot possible. ce consul pour qui je m'interesse a bien une ordce de m. l'intendant pour contraindre les adjudicataires a rendre le presbitaire fait, ordce meme qui les y contraint a peine et par corps; mais ce seroit des fraix qu'il voudroit eviter. parlés leur je vous prie et engagés les a venir finir ces reparations sans quoi ce consul est determiné a les faire arreter sur le moment. je vous en aurois une obligation infinie. je suis avec un sincere attachement Mon cher monsieur votre trés humble et trés obeissant serviteur mes amitiés a votre mere
tarbes le 4 7bre 1788
reçu de Pière Marie Dales à compte d'un Billet prins le premier Novambre 1852 cent dix francs Plus le 31 Mai 1853 quatre vingt dix francs
Monsieur peyrus
a pontac
Les adjudicataires du presbitaire d'oroix sont venus a votre sollicitation mon cher monsieur pour y faire quelques reparations; mais ils ont decampé deux ou trois jours aprés sans les finir quoiqu'il y eut fort peu de chose a faire. comme le porteur de ma lettre est interessé dans cette adjudication parcequ'il etoit pour lors consul, et que je fais interest a lui; faites moi le plaisir de vouloir les engager a venir fenir le plustot possible. ce consul pour qui je m'interesse a bien une ordce de m. l'intendant pour contraindre les adjudicataires a rendre le presbitaire fait, ordce meme qui les y contraint a peine et par corps; mais ce seroit des fraix qu'il voudroit eviter. parlés leur je vous prie et engagés les a venir finir ces reparations sans quoi ce consul est determiné a les faire arreter sur le moment. je vous en aurois une obligation infinie. je suis avec un sincere attachement Mon cher monsieur votre trés humble et trés obeissant serviteur mes amitiés a votre mere
Duboé |
tarbes le 4 7bre 1788
reçu de Pière Marie Dales à compte d'un Billet prins le premier Novambre 1852 cent dix francs Plus le 31 Mai 1853 quatre vingt dix francs