Lettre de M. Ducourau adressée à la veuve Marrast, née Rechede, à Villeneuve-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 17/01/1824
- Lieu: Bayonne (64)
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Madame
Ve Marrast née Rechede
à Villeneuve de Marsan
par Mont-de Marsan
à Bayonne ce 17. janvier 1824.
Madame Sylvie Marrast,
Je reçus bien, Madame, votre amicale du 14. xbre dr. Je vis, d'après votre invitation, Mr Marrast. B. qui a paru extrêmement peiné des réclamations que vous lui avez adressées par mon ministère, et qui m'a rendu compte de l'affaire qui en est le sujet, avec la naïveté et la candeur qui caractèrisent un galant homme.
Craignant que ma mémoire souvent infidèle ne put vous transmettre qu'imparfaitement cette narration, je l'ai engagé à l'écrire et vous envois l'original même. Je souhaite, Madame, qu'il vous mette en situation de démêler l'état réel de cette affaire.
Il parait que le fisc a mis opposition sur les revenus du magasin qui est l'objet de votre contestation avec les créanciers de feu votre mari, et cette mesure vous met à l'abri de toute inquiètude pour le moment.
J'ai fait de nouveau l'offre des f. 435f moyennant une quittance absolue et définitive; je suis à recevoir une réponse.
Que la crainte de m'importuner ne vous retienne jamais, Madame, lorsque vous supposerez que je peux vous être utile parceque vous ne feriez que me priver de la plus douce des satisfactions en m'empêchant de servir des amis que j'affectionne.
mon souvenir à toute ma famille
Ve Marrast née Rechede
à Villeneuve de Marsan
par Mont-de Marsan
à Bayonne ce 17. janvier 1824.
Madame Sylvie Marrast,
Je reçus bien, Madame, votre amicale du 14. xbre dr. Je vis, d'après votre invitation, Mr Marrast. B. qui a paru extrêmement peiné des réclamations que vous lui avez adressées par mon ministère, et qui m'a rendu compte de l'affaire qui en est le sujet, avec la naïveté et la candeur qui caractèrisent un galant homme.
Craignant que ma mémoire souvent infidèle ne put vous transmettre qu'imparfaitement cette narration, je l'ai engagé à l'écrire et vous envois l'original même. Je souhaite, Madame, qu'il vous mette en situation de démêler l'état réel de cette affaire.
Il parait que le fisc a mis opposition sur les revenus du magasin qui est l'objet de votre contestation avec les créanciers de feu votre mari, et cette mesure vous met à l'abri de toute inquiètude pour le moment.
J'ai fait de nouveau l'offre des f. 435f moyennant une quittance absolue et définitive; je suis à recevoir une réponse.
Que la crainte de m'importuner ne vous retienne jamais, Madame, lorsque vous supposerez que je peux vous être utile parceque vous ne feriez que me priver de la plus douce des satisfactions en m'empêchant de servir des amis que j'affectionne.
Je vous salue affectueusemt Ducourau |
mon souvenir à toute ma famille
- RÉCHÈDE Sylvie
- ( - >1825 Villeneuve-de-Marsan ? )