Lettre de M. Estays adressée à Pierre Félix Claverie, négociant à Bayonne (64)

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A Monsieur
Monsieur pierre felix
Clavérie négotiant
à Bayonne



Martigues le 5. xbre 1809
reçue le 20 do
Rep. le 21. Janver 1810

Monsieur Claverie à Bayonne

Monsieur

J'ai Reçu avec la lettre que vous m'avés fait l'honneur de m'Ecrire le 12 du mois dernier, la lettre de change de 800.f qu'elle contenait, tirée à 45 jours de date par prre Barricarere de Bayonne sur Laurent Morel de paris. je l'ai de suite fait passer à Marseille pour y Etre négociée.
Je vous prie d'agréer nos Rémercimens pour toutes les peines et soins que vous avès pris pour nous faire tenir cet argent; Nous nous flattons que vous voudrés bien nous continuer vos bons offices, pour tout ce qu'il y a Encore à Récouvrer de la Succession de feü Léon Delane; Nous verrions même avec le plus grand plaisir, que tout fut terminé par une personne telle que vous; car nous avons En vous, toute confiance, et s'il est possible, de tirer un assès bon parti de ce qui Reste; Nous vous prions, Monsieur, de ne pas le perdre de vüe; ainsi que les Rentes sur l'etat, qu'on peut, ce me semble, faire liquider; Veuillés bien en entretenir Mr Vicinet. Ma tante Et Mon Epouse ont tant perdu, que ce qui leur Reviendrait de ces Rentes serait Encore assès conséquent.
Nous aimons à croire, Monsieur, que vous vous Etes Retenu votre juste Remise, ainsi que tous vos fraix, notre intention est que vous soyés satisfait; si je pouvais vous etre de quelque utilité dans ces contrées; je vous prie de disposer de moi; j'en agirai certainement de tout mon mieux; En attendant votre Réponse
J'ai l'honneur d'etre, avec bien de consideration

Monsieur

Votre trés humble et trés
obeissant serviteur

Estays

P. S. j'oubliai de vous parler de ma derniere qui s'est croisée avec la votre du 17. 9bre. nous craignions que vous fussiés malade, votre derniere nous a Rassuré.



Martigues 5. xbre 1809
Mr Estays
R le 21. Janver 1810

reception de ma remise
de fr. 800. sur Paris