Lettre de M. Falangon adressée à M. Laplante, à Castelnau-Rivière-Basse (65)
Archive privée inédite
- Date: 17/11/1824
- Lieu: Ossun (65)
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A Monsieur
Monsieur laplante
a Castelnau R.
le besoin de m'entretenir de tems en tems avec mes vieux amis, mon cher laplante, presse ma main paresseuse. on ne vous voit plus dans nos parages; il paroit que vous y êtes entierement degagé d'affaires. vous n'avez pas au moins éprouvé de crises comme le colonnel lafitte et moi.
nous avons pourtant eté assez heureux l'un et l'autre pour éviter l'arrêt qui avoit l'air de nous menacer. veuillez bien dire a ce dernier que nous celebrerons quand il voudra le triomphe de notre resurrection, ou dans ce pays-ci - ou dans le votre : il n'a qu à donner le signal.
- J'ai fait l'acquisition de deux futailles neuves que je voudrois impregner pour la premiere fois du vin de castelnau. si dans votre cave vous aviez une piece de vin d'ordinaire potable, vous m'obligeriez infiniment, si vous pouviez les remplir. veuillez bien me donner un mot de reponse dans le cas où vous puissiez accueillir ma demande, je vous enverrai desuite, où enfin pour le jour que vous voudrez bien me fixer mes dites futailles.
- veuillez en attandant me rappeller au souvenir de votre famille. votre devoué
ma famille me charge de la rappeller au souvenir de la votre.
p. s. veuillez bien me dire le prix du vin et quels sont les droits reunis a payer.
1824
Ossun 17 9bre
Falangon
Monsieur laplante
a Castelnau R.
ossun le 17-9bre 1824.
le besoin de m'entretenir de tems en tems avec mes vieux amis, mon cher laplante, presse ma main paresseuse. on ne vous voit plus dans nos parages; il paroit que vous y êtes entierement degagé d'affaires. vous n'avez pas au moins éprouvé de crises comme le colonnel lafitte et moi.
nous avons pourtant eté assez heureux l'un et l'autre pour éviter l'arrêt qui avoit l'air de nous menacer. veuillez bien dire a ce dernier que nous celebrerons quand il voudra le triomphe de notre resurrection, ou dans ce pays-ci - ou dans le votre : il n'a qu à donner le signal.
- J'ai fait l'acquisition de deux futailles neuves que je voudrois impregner pour la premiere fois du vin de castelnau. si dans votre cave vous aviez une piece de vin d'ordinaire potable, vous m'obligeriez infiniment, si vous pouviez les remplir. veuillez bien me donner un mot de reponse dans le cas où vous puissiez accueillir ma demande, je vous enverrai desuite, où enfin pour le jour que vous voudrez bien me fixer mes dites futailles.
- veuillez en attandant me rappeller au souvenir de votre famille. votre devoué
| Falangon |
ma famille me charge de la rappeller au souvenir de la votre.
p. s. veuillez bien me dire le prix du vin et quels sont les droits reunis a payer.
1824
Ossun 17 9bre
Falangon