Lettre d'A. Fery adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 17/05/1845
- Lieu: La Teste-de-Buch (33)
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Monsieur
Monsieur Soubiran, avocat
a Mont-de-Marsan
Landes
J'ai bien reçu votre lettre du 20 avril avant de vous en remercier, j'ai voulu la communiquer à M. Cazeaux, qui est encore retenu à Paris, persuadé qu'il apprendrait avec beaucoup de satisfaction l'éclatante réparation que la compagnie vient d'obtenir et que nous devons à vos soins sans doute autant qu'à un sentiment de convenance et d'équité de la part de la société d'agriculture.
M. Cazeaux regrette vivement de ne pouvoir aller encore à mont de marsan pour vous témoigner sa reconnaissance: mais il doit très prochainement vous écrire et il ne manquera pas de vous instruire de la situation actuelle des affaires de la compagnie.
Il parait que m. le Procureur du roi de mont-de-marsan n'a pas tenu compte de la plainte que je lui ai adressée contre un individu de Sanguinet, fortement soupçonné d'être l'un des auteurs des vols dont la Compie a été victime. Je ne sais à quoi attribuer cette sorte de deni de justice - Voudriez vous bien, monsieur, avoir la bonté de m'indiquer la marche à suivre pour atteindre les pillards si M. le Procureur du roi persiste dans son indifférence.
agréez, monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.
Monsieur Soubiran, avocat
a Mont-de-Marsan
Landes
COMPAGNIE Agricole et Industrielle D'ARCACHON, Arrondissement de Bordeaux ADMINISTRATION CENTRALE, Quai Voltaire, 13 | La Teste-de-Buch, le 17 Mai 1845 |
Monsieur,
J'ai bien reçu votre lettre du 20 avril avant de vous en remercier, j'ai voulu la communiquer à M. Cazeaux, qui est encore retenu à Paris, persuadé qu'il apprendrait avec beaucoup de satisfaction l'éclatante réparation que la compagnie vient d'obtenir et que nous devons à vos soins sans doute autant qu'à un sentiment de convenance et d'équité de la part de la société d'agriculture.
M. Cazeaux regrette vivement de ne pouvoir aller encore à mont de marsan pour vous témoigner sa reconnaissance: mais il doit très prochainement vous écrire et il ne manquera pas de vous instruire de la situation actuelle des affaires de la compagnie.
Il parait que m. le Procureur du roi de mont-de-marsan n'a pas tenu compte de la plainte que je lui ai adressée contre un individu de Sanguinet, fortement soupçonné d'être l'un des auteurs des vols dont la Compie a été victime. Je ne sais à quoi attribuer cette sorte de deni de justice - Voudriez vous bien, monsieur, avoir la bonté de m'indiquer la marche à suivre pour atteindre les pillards si M. le Procureur du roi persiste dans son indifférence.
agréez, monsieur, l'assurance de ma considération distinguée.
a fery
Lettre d'A Fery adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40) Archive privée inédite
Date: 04/02/1846
Lieu(x):
La Teste-de-Buch
(33)
>> Fonds des familles Soubiran et alliées (Nautery, Pilhac, etc.)