Lettre de M. Fuilhan adressée à Mme Laplante, née Dupuy, à Castelnau-Rivière-Basse (65)
Archive privée inédite
- Date: 04/08/1819
- Lieu: Saint-Sever (40)
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hautes Pyrénées
Madame
Madame Laplante Née Dupuy
Castelnau R. Basse
Il y a quelques jours que j'ai écrit à mon Père. je l'avais prié d'aller vous faire agréer mes respects, et de vous Prévenir que j'étais à la veille de m'achéminer vers Paris. je doute qu'il se soit acquitté de ma commission, et comme je Pense que vous aurez la bonté de me charger de quelque chose pour Monsieur votre fils, j'ai l'honneur de vous écrire que mon séjour à Madiran sera fort court. je dois être rendu à la Capitale le 15 de l'autre mois, si je ne veux pas nuire à mes intérêts. tout retard, m'écrit-on, Pourrait vous être préjudiciable.
Le souvenir de vos bontés m'est toujours cher; et les moments agréables que j'ai passés dans le sein de votre famille, font que je la quitte avec beaucoup de regret. ce regret ne sera pas pourtants aussi pénible, sachant que j'aurai quelqu'un avec qui je Pourrai me dédommager. je vous en Prie, ne tardez pas à me faire faire la connaissance de mr Emile? j'espère que vous ne serez pas fachée que veuille être son ami. j'aime à me peindre d'avance les plaisirs que me promet une pareille union.
Madame,
St Sever 4 aoust 1819
mr Fuilhan
Madame
Madame Laplante Née Dupuy
Castelnau R. Basse
st sever Le 4 Août 1819
Ma chère Dame,
Il y a quelques jours que j'ai écrit à mon Père. je l'avais prié d'aller vous faire agréer mes respects, et de vous Prévenir que j'étais à la veille de m'achéminer vers Paris. je doute qu'il se soit acquitté de ma commission, et comme je Pense que vous aurez la bonté de me charger de quelque chose pour Monsieur votre fils, j'ai l'honneur de vous écrire que mon séjour à Madiran sera fort court. je dois être rendu à la Capitale le 15 de l'autre mois, si je ne veux pas nuire à mes intérêts. tout retard, m'écrit-on, Pourrait vous être préjudiciable.
Le souvenir de vos bontés m'est toujours cher; et les moments agréables que j'ai passés dans le sein de votre famille, font que je la quitte avec beaucoup de regret. ce regret ne sera pas pourtants aussi pénible, sachant que j'aurai quelqu'un avec qui je Pourrai me dédommager. je vous en Prie, ne tardez pas à me faire faire la connaissance de mr Emile? j'espère que vous ne serez pas fachée que veuille être son ami. j'aime à me peindre d'avance les plaisirs que me promet une pareille union.
J'ai L'honneur d'être avec respect,
Madame,
Votre très humble et très obéissants serviteur
Fuilhan
Fuilhan
St Sever 4 aoust 1819
mr Fuilhan