Lettre de M. Gaube adressée à M. Soubiran, avocat, à Betbezer-d'Armagnac (40)

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Monsieur
Monsieur Soubiran
avocat a Betbezer
(Landes)



frêche le 19. 8bre 1851.

Monsieur Soubiran

ainsi que vous le désirez J'ai l'honneur de vous adresser ci aprés l'état des capitaux que le metayer actuel de votre métairie de Chille reçut en entrant sur la dite métairie, du sieur Escousse Ex fermier du bien de Jeanne Maulon ma petite fille, en vertu du bail afferme passé le 19 février 1842 devant Me Rancé, lors notaire à Labastide. Je n'ai point le procès-verbal de l'estimation des dits capitaux dressé par les Experts, attendu qu'à l'époque ou le metayer actuel entra sur la dite métairie, le sus dit fermier, était seul en droit de remettre au dit colon les capitaux dont ils étaient convenus. mais d'aprés un compte reglé entre le Sr Escousse et moi le 1er mars 1849, il en résulte que le dit metayer reçut en capitaux en entrant sur la dite métairie, savoir:
vingt cinq brebis prisées cinquante francs50 f.00702 f.00
une paire de boeufs trois cent quatre vingt quinze francs cy395.00
quatre vaches et une genisse, deux cent cinquante sept francs cy257.00
une oie et un Jard pour semence.
Lesquels objets ci dessus le dit metayer s'en chargera a moitié pertes et profits.
Plus le sus dit colon reçut en capital et pour rémettre dans le même état, savoir:
un char avec ses roues et ferrures en bon état
un tomberau avec ses roues et ferrures en bon état
deux Joucgs courts ferrés l'un en bon état et l'autre trés usé avec une paire de liens en bon état.
cinq autres Joucgs pour la vigne et le maïs, en bon état.
deux charrues en bon état.
10edeux coutres et quatre socs pour le labourage pesant dix kilogrames et demy.
11eune herce en bon état.
12eun attaloir en fer.
13ecinq hectolitres blé et une cuve de maïs en épis pour semence.
D'aprés un compte reglé le 9. 9bre 1847 Entre les sus dits Escousse et le colon, il en resulte que le dit colon représenta au dit Escousse, savoir:
vingt quatre brebis prisées qarante huit francs48 f00518 f00
une paire de boeufs deux cent soixante dix francs27000
des vaches pour deux cents francs cy20000
une oie et un Jard pour semence.
Plus tous les autres objets mentionnés sous les nos ci dessus.
Ce qui présente un déficit où moins valeur de184 f00

La moitié de cette perte pour le dit colon est de92 f00c
Je dois vous faire l'observation, Monsieur, que sans nul doute le dit colon a du payer au dit Escouse l'ors de leurs reglements des comptes, ces quatre vingt douze francs, et que cela étant ainsi, le dit colon ne devrait pas représenter des bestiaux pour une valeur de sept cent deux francs, mais seulement pour une valeur de 518 f. qui avec les 92 f qu'il a du payer au fermier, font les 702 f, à ce compris les 92 f qu'à payé à moi le dit Escoussé, où pour mieux dire la totalité de 184 f.
Je suis avec Respect, Monsieur, votre trés humble et trés devoué serviteur.

Gaube

P. S. Les capitaux des bestiaux que J'avais remis au sieur Escousse, furent Estimés d'une valeur de 946 f.