Lettre de Germaine Marrast Suverbie adressée à Mme Marrast, née Rechede, à Bayonne (64)
Archive privée inédite
- Date: 30/03/1807
- Lieu: Villeneuve-de-Marsan (40)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
à Madame
Madame Marrast née
Rechede rue de la
salie
à Bayonne
villeneuve 30 mars 1807
tu maime chere silvie. je lai toujours espéré, et je naurai pour en juger qua te lire, tu me condamne à prier pour toi et à t'ecrire par surcroit de sagesse naille pas imaginer que je m'en fasse un mérite, dieu ne reconpense que ce qu'on fait pour lui, et quant on suit les sentimens quinspire lamitié on ne doit rien attendre de lui, or je scais bien aimer les creatures, si jetois aussi ardente pour le createur jaurai des grands droits à lhéritage celeste, dans ce tems ci tout le monde est saint je me recommende à tes prieres; puisque nous en sommes sur lamitié je veux te parler d'un trait que nous à fait mercredi dernier un homme qui se dit celui de mon mari, il nous avoit preté lannée derniere cent écus à simple rente pour achever le grenier que tu me dis vouloir prendre pour serrer les denrées, je lui fis payer le tiers de cette somme, et les intérets échus, alors il à demandé neuf pour cent sur les deux cens que nous lui restons; je t'avoue que je regrete bien les 18 francs que ça me coutera, si cadet ne devoit pas être gené de me faire lavance de la rente d'une année, il mobligeroit infiniment, il m'ecrivit il y à quelques jours sur la demande que je lui en fit quil le feroit si j'en avois absolument besoin fais lui voir ma lettre, et prie l'en de ma part, vous me rendriés un grand service
je suis bien reconnoissante à lintéret que tu fais à léon il grandit mais sans trop se presser, il est aussi maigre que possible, je suis fachée que tu ne mayes rien rien dit des tiens, je te prie de ne pas lommetre une autre fois, et de les embrasser pour moi, je me suis acquitée de tes commessions envers marrassine qui na jamais de la santé à revendre, chés toi tout le monde est bien ton frere est libre, et tranquile, chés dorothée tout le monde est bien suverbie te dit et à cadet mille choses amicales et moi je vous embrasse aux et suis avec lamitié la plus vive toute à toi
Madame Marrast née
Rechede rue de la
salie
à Bayonne
villeneuve 30 mars 1807
tu maime chere silvie. je lai toujours espéré, et je naurai pour en juger qua te lire, tu me condamne à prier pour toi et à t'ecrire par surcroit de sagesse naille pas imaginer que je m'en fasse un mérite, dieu ne reconpense que ce qu'on fait pour lui, et quant on suit les sentimens quinspire lamitié on ne doit rien attendre de lui, or je scais bien aimer les creatures, si jetois aussi ardente pour le createur jaurai des grands droits à lhéritage celeste, dans ce tems ci tout le monde est saint je me recommende à tes prieres; puisque nous en sommes sur lamitié je veux te parler d'un trait que nous à fait mercredi dernier un homme qui se dit celui de mon mari, il nous avoit preté lannée derniere cent écus à simple rente pour achever le grenier que tu me dis vouloir prendre pour serrer les denrées, je lui fis payer le tiers de cette somme, et les intérets échus, alors il à demandé neuf pour cent sur les deux cens que nous lui restons; je t'avoue que je regrete bien les 18 francs que ça me coutera, si cadet ne devoit pas être gené de me faire lavance de la rente d'une année, il mobligeroit infiniment, il m'ecrivit il y à quelques jours sur la demande que je lui en fit quil le feroit si j'en avois absolument besoin fais lui voir ma lettre, et prie l'en de ma part, vous me rendriés un grand service
je suis bien reconnoissante à lintéret que tu fais à léon il grandit mais sans trop se presser, il est aussi maigre que possible, je suis fachée que tu ne mayes rien rien dit des tiens, je te prie de ne pas lommetre une autre fois, et de les embrasser pour moi, je me suis acquitée de tes commessions envers marrassine qui na jamais de la santé à revendre, chés toi tout le monde est bien ton frere est libre, et tranquile, chés dorothée tout le monde est bien suverbie te dit et à cadet mille choses amicales et moi je vous embrasse aux et suis avec lamitié la plus vive toute à toi
germaine Marrast suverbie |
- MARRAST Germaine
- épouse Suverbie
- ( - >1807 Villeneuve-de-Marsan ? )
- RÉCHÈDE Sylvie
- ( - >1825 Villeneuve-de-Marsan ? )