Lettre de M. Godin adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 20/07/1817
- Lieu: Toulouse (31)
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A Monsieur
Monsieur Soubiran père,
avocat
a Mont de marsan
Dt des Landes
Monsieur
Je ne puis vous dire combien je suis contrarié de toutes manières de ne pouvoir recouvrer la santé qui me serait si nécessaire dans ce moment ci; je souffre toujours considérablement, et je n'ai seulement que quelques jours de mieux de tems à autre. C'est la raison qui recule toujours le voyage que j'aurais executé des long tems sans cela, car il ne peut que m'être extrêmement agréable, d'après la manière on ne peut pas plus honnête de vos procédés à mon égard. Je m'empresserai, monsieur, de profiter du premier soulagement un peu durable que j'eprouverai pour me rendre chez vous; et je ne puis que vous remercier des offres extrêment obligeantes que vous voulez bien me faire de m'envoyer un cheval sur la route d'auch, car vous voyez que ma triste situation me met dans l'impossibilité de repondre de moi pour plusieurs jours de suite, et ce serait vous exposer à un soin inutile que de vous promettre ce que je ne peux pas me promettre à moi même ce qui me facherait beaucoup. Ainsi, monsieur, sitôt quun peu de santé me le permettra, les moyens de me transporter me seront tous bons, et je voudrais que ce fut là la seule difficulté qui m'arretât, elle ne m'arrêterait pas long tems. Souffrez donc, si vous n'avez pas d'autres raisons que celle là, que j'arrive chez vous, sans vous en prévenir.
Je suis on ne peut pas plus sensible, Monsieur, a tout ce que votre lettre renferme d'extrêmement obligeant, je vous prie d'en recevoir mes remercimens les plus empressés avec l'expression des sentimens respectueux avec les quels
Monsieur Soubiran père,
avocat
a Mont de marsan
Dt des Landes
Toulouse 20 juillet 1817 |
Monsieur
Je ne puis vous dire combien je suis contrarié de toutes manières de ne pouvoir recouvrer la santé qui me serait si nécessaire dans ce moment ci; je souffre toujours considérablement, et je n'ai seulement que quelques jours de mieux de tems à autre. C'est la raison qui recule toujours le voyage que j'aurais executé des long tems sans cela, car il ne peut que m'être extrêmement agréable, d'après la manière on ne peut pas plus honnête de vos procédés à mon égard. Je m'empresserai, monsieur, de profiter du premier soulagement un peu durable que j'eprouverai pour me rendre chez vous; et je ne puis que vous remercier des offres extrêment obligeantes que vous voulez bien me faire de m'envoyer un cheval sur la route d'auch, car vous voyez que ma triste situation me met dans l'impossibilité de repondre de moi pour plusieurs jours de suite, et ce serait vous exposer à un soin inutile que de vous promettre ce que je ne peux pas me promettre à moi même ce qui me facherait beaucoup. Ainsi, monsieur, sitôt quun peu de santé me le permettra, les moyens de me transporter me seront tous bons, et je voudrais que ce fut là la seule difficulté qui m'arretât, elle ne m'arrêterait pas long tems. Souffrez donc, si vous n'avez pas d'autres raisons que celle là, que j'arrive chez vous, sans vous en prévenir.
Je suis on ne peut pas plus sensible, Monsieur, a tout ce que votre lettre renferme d'extrêmement obligeant, je vous prie d'en recevoir mes remercimens les plus empressés avec l'expression des sentimens respectueux avec les quels
J'ai l'honneur d'être |
Monsieur
Votre très humble et très obeissant serviteur Godin |