Lettre de MM. Grangé et Lagardère adressée à M. Domenger, rentier à Mugron (40)
Archive privée inédite
- Date: 31/08/1856
- Lieu: Poyartin (40)
© Toute utilisation de cette transcription est soumise à autorisation
[La transcription peut comporter des erreurs]
Monsieur
Monsieur Domenger
Rentier a Mugron
Landes
J'ai vous prie de ne pas être faché comme nous avons resté s'y longtemps à répondre à votre lettre, au sujet du Marché que nous avons fait avec vous, de deux cent Ectholitres maïs; les premiers cents Ectholitres du vieux monte la somme de deux Mille françs, les autres cents Ectholitres nouveau Monte la somme de deux mille cinquante françs, c'est dont quatre Mille cinquante francs que nous vous dévons, et que nous sommes disposéz a vous payer sous peu de Jours;
mais Monsieur domenger ayéz un peu de patience nous vous en supplions, au sujet que nous avons vendu les cents Ectholitres maïs vieux pour la somme de deux Mille cent soixante quinze francs, rendu au port de Coslous, et celui qui nous la achété dévait en prendre livraison la sémaine derniére, mais comme la navigation ce trouve presque sans Eau, il n'à pas peu le rétirer mais Jespére que sous peu de Jours qu'il en prendra livraison, et il ne peut pas sans dédire du Marché, nous l'avons fait donner un acompte de mille francs et convenu avec lui, que s'y le maïs etait piqué par le charançon ne pouvait pas le réfuser, faute pour lui qu'il ne l'avait pas rétiré à l'époque fixe;
Poyartin le 31 aout 1856
Mess Grangé & Lagardère
R le 3. 7bre
Monsieur Domenger
Rentier a Mugron
Landes
Poyartin le 31 aout 1856
Monsieur Domenger
Monsieur Domenger
J'ai vous prie de ne pas être faché comme nous avons resté s'y longtemps à répondre à votre lettre, au sujet du Marché que nous avons fait avec vous, de deux cent Ectholitres maïs; les premiers cents Ectholitres du vieux monte la somme de deux Mille françs, les autres cents Ectholitres nouveau Monte la somme de deux mille cinquante françs, c'est dont quatre Mille cinquante francs que nous vous dévons, et que nous sommes disposéz a vous payer sous peu de Jours;
mais Monsieur domenger ayéz un peu de patience nous vous en supplions, au sujet que nous avons vendu les cents Ectholitres maïs vieux pour la somme de deux Mille cent soixante quinze francs, rendu au port de Coslous, et celui qui nous la achété dévait en prendre livraison la sémaine derniére, mais comme la navigation ce trouve presque sans Eau, il n'à pas peu le rétirer mais Jespére que sous peu de Jours qu'il en prendra livraison, et il ne peut pas sans dédire du Marché, nous l'avons fait donner un acompte de mille francs et convenu avec lui, que s'y le maïs etait piqué par le charançon ne pouvait pas le réfuser, faute pour lui qu'il ne l'avait pas rétiré à l'époque fixe;
En attendant le plaisir de vous voir nous sommes avec un profond respect vos dévoués serviteurs, |
Grangé | Lagardére |
Poyartin le 31 aout 1856
Mess Grangé & Lagardère
R le 3. 7bre