Lettre de Jean Castets adressée à M. Cazaux, juge de paix du canton de Pissos, à Moustey (40)

à Monsieur
Monsieur Cazaux jeune juge
de paix du Canton de pissos
a Moustey
Landes

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vous m'avez dit lors de votre dernier voyage à tartas, que le sieur dourthe mon gendre était dans l'intention de vous affermer vos trois metairies, stouroun Buy et Gouhuré, que vous avez en Carcen, que vous Etiés présque decidé a les y affermer je pense que vous n'avez point encore Conclû votre marché dans cette pérsuation, Je viens vous prier de m'affermer la metairie de stouroune et ses dependences; je suis persuadé que le prix que vous m'en demenderés ne sera point déraissonable; du reste, je ne chercherés point a gaigner avec vous, je desire seulement avoir cette ferme pour que mon Gendre en supposant qu'il affermat les deux autres ne puisse m'inquiéter par son voisinage, vous êtes père comme moi, et vous savez qu'il n'est rient d'aussi desagréable que detre chagriné dans sa demeure par ses propres Enfans. J'espére donc que vous me rendrez ce service, si dans touts les cas vous ne pouviés me Consentir cette ferme, vous m'obligeriés d'en deduire avec mon Gendre, les dependances qui sont au devant de mon moulin et la portion du Bosquét, attenant au mien qui est sur le deriere de la maison du moulin.
J'ose esperer, Monsieur, que vous ne me Refuserais pas ce service. Veuillez me repondre un mot pour me fixer sur vos intentions à cet égard, le plus tot que vous le pourrés.
daignés agréer la nouvelle assurance du profond respect

votre Trés humble et trés obéissant serviteur. Jn Castets

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Castets de
Tartas

quittances de
Marimpoy