Lettre de M. Laborde adressée à M. Darrimajou, propriétaire, à Bascons (40)
Archive privée inédite
- Date: 04/12/1835
- Lieu: Bordeaux (33)
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Monsieur
Monsieur Darrimajou Propre
A Bascons.
Par Mont-de-marsan.
Landes
Je viens te remercier des soins que tu te donnes pour moi; soins qui m'ont procuré la connaissance de la famille Dupouy & l'agrément de fréquenter un peu la société. J'ai fait mon entrée dans cette maison après l'invitation de madame Dupouy elle même qui m'engagea dimanche a fait quinze jours à dinér chez elle quoique je n'eus pas encore reçu ta lettre du 20 9bre Je vis bien que tu avais déja parlé Meur Dupouy de mont-de-marsan qui en avait à son tour donné connaissance à son frère Je remerçiai Mme dupouy de sa complaisance & en même temps de la peine qu'elle s'était doné. Je me rendis dans la maison avec le neveu de Mme dupouy, Joseph Clément qui vint me prendre à la maison. J'y suis revenu dimanche dernier & j'ai vu Meur Dupouy qui était absent depuis une quinzaine; Je lui fis des compliments de ta part il va repartir incessamment pour éprouver un pont suspendu qu'ils ont fait construire à Levignac
Je m'accoutume tou les jours à mon état le temps à allegi un peu mon travail car il me semble qu'il n'est pas maintenant aussi pénible que dans le commancement
Les eaux-de-vie ont pris un peu de faveur depuis qu'on était dans l'incertitude d'une guerre avec les états unis en éffet L'armagnac rassis il y a quinze jours ne valait que 230 maintenant il vaut 245, le nouveau ne valait que 200 & maintenant 215 mais on attend une grande quantité de 3/6 qui néccéssairement feront baisser les spiritueux
adieu chèr Bon-papa présente mes respects à Bonne-maman si elle est revenue à la horie mes amities à ma Cimodocée
Monsieur Darrimajou Propre
A Bascons.
Par Mont-de-marsan.
Landes
Bordeaux le 4 debre 1835
Chèr bon papa
Je viens te remercier des soins que tu te donnes pour moi; soins qui m'ont procuré la connaissance de la famille Dupouy & l'agrément de fréquenter un peu la société. J'ai fait mon entrée dans cette maison après l'invitation de madame Dupouy elle même qui m'engagea dimanche a fait quinze jours à dinér chez elle quoique je n'eus pas encore reçu ta lettre du 20 9bre Je vis bien que tu avais déja parlé Meur Dupouy de mont-de-marsan qui en avait à son tour donné connaissance à son frère Je remerçiai Mme dupouy de sa complaisance & en même temps de la peine qu'elle s'était doné. Je me rendis dans la maison avec le neveu de Mme dupouy, Joseph Clément qui vint me prendre à la maison. J'y suis revenu dimanche dernier & j'ai vu Meur Dupouy qui était absent depuis une quinzaine; Je lui fis des compliments de ta part il va repartir incessamment pour éprouver un pont suspendu qu'ils ont fait construire à Levignac
Je m'accoutume tou les jours à mon état le temps à allegi un peu mon travail car il me semble qu'il n'est pas maintenant aussi pénible que dans le commancement
Les eaux-de-vie ont pris un peu de faveur depuis qu'on était dans l'incertitude d'une guerre avec les états unis en éffet L'armagnac rassis il y a quinze jours ne valait que 230 maintenant il vaut 245, le nouveau ne valait que 200 & maintenant 215 mais on attend une grande quantité de 3/6 qui néccéssairement feront baisser les spiritueux
adieu chèr Bon-papa présente mes respects à Bonne-maman si elle est revenue à la horie mes amities à ma Cimodocée
ton dévoué filleul.
Laborde