Lettre de J. Labrouche adressée à M. Labrouche, à Paris (75)
Archive privée inédite
- Date: 26/12/1831
- Lieu: Cambrai ? (59)
© Toute utilisation de cette transcription est soumise à autorisation
[La transcription peut comporter des erreurs]
Monsieur
Monsieur Labrouche,
Rue et hotel Ventadour
Paris
Depuis trois jours que je suis à Cambrai, mon cher Papa, je n'ai pu avoir un instant pour m'entretenir avec toi. J'arrivai dans cette ville jeudi au soir; le lendemain et le jour suivant j'ai eté constamment occupé à me procurer une chambre où me loger, et ce n'est que samedi au soir que j'ai enfin trouver un petit appartement ou je n'ai pu cependant m'installer que ce matin.
Nos bureaux sont déjà placés; je dois m'y rendre à l'instant; je regrette q et comme sous le rapport de l'exactitude, notre directeur est d'une exactitude minutieuse, je regrette que pour m'y conformer je sois obligé de ne pouvoir continuer plus long temps à causer avec toi, et de me borner à te donner des nouvelles de ma sante qui est toujours parfaite. Je finis en t'annonçant que le séjour de Cambrai commence déjà à me plaire beaucoup plus que celui de Maubeuge et qu'il me promet, j'ose dumoins espérer, plus d'agréments que nous n'avons eu pendant les trois long mois que nous avons passés à maubeuge. Adieu, je t'embrasse de coeur et suis toujours avec la meme tendresse ton dévoué fils
26 Decembre 1831
Tu me rappelleras au souvenir de tous nos compatriotes.
Monsieur Labrouche,
Rue et hotel Ventadour
Paris
Depuis trois jours que je suis à Cambrai, mon cher Papa, je n'ai pu avoir un instant pour m'entretenir avec toi. J'arrivai dans cette ville jeudi au soir; le lendemain et le jour suivant j'ai eté constamment occupé à me procurer une chambre où me loger, et ce n'est que samedi au soir que j'ai enfin trouver un petit appartement ou je n'ai pu cependant m'installer que ce matin.
Nos bureaux sont déjà placés; je dois m'y rendre à l'instant; je regrette q et comme sous le rapport de l'exactitude, notre directeur est d'une exactitude minutieuse, je regrette que pour m'y conformer je sois obligé de ne pouvoir continuer plus long temps à causer avec toi, et de me borner à te donner des nouvelles de ma sante qui est toujours parfaite. Je finis en t'annonçant que le séjour de Cambrai commence déjà à me plaire beaucoup plus que celui de Maubeuge et qu'il me promet, j'ose dumoins espérer, plus d'agréments que nous n'avons eu pendant les trois long mois que nous avons passés à maubeuge. Adieu, je t'embrasse de coeur et suis toujours avec la meme tendresse ton dévoué fils
Jh Labrouche
26 Decembre 1831
Tu me rappelleras au souvenir de tous nos compatriotes.