Lettre de J. Labrouche adressée à M. Labrouche, à Paris (75)
Archive privée inédite
- Date: 23/02/1832
- Lieu: Cambrai (59)
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Monsieur
Monsieur Labrouche
N. 7. Rue et hotel Ventadour,
Paris
Mon cher Papa, avant de recevoir ta lettre, j'avais déjà renoncé à demander un congé, d'abord pour les motifs dont tu me parles, et puis par ce que, pour le moment il m'aurait été fort difficille, pour ne pas dire impossible de l'obtenir. Chargé de dresser le Bordereau général de toutes les fournitures faites en liquides à l'Armée durant son séjour en Belgique; Je suis plus que jamais retenu à la direction et Je ne pourrai m'en absenter que lorsque J'aurai entierement clos ce travail. Il est passablement long; néamoins, Je crois pouvoir l'avancer beaucoup d'ici à la fin du mois
Après celà, J'espère aussi qu'à peu près à la même époque, il y aura q. q. chose de nouveau sur notre compte. On parle d'un licenciement et de q.q. promotions au cadre d'entretenus, Je ne désire qu'une chose, qu'on ne me fasse point la faveur de me nommer élève.
Les dernières nouvelles que tu me donnes sur maman m'ont fait infiniment du plaisir. Je compte que dans la prochaine elles seront encore plus satisfaisantes. Herminie m'en a donné aussi; je pensais lui répondre cette semaine, mais vu mes occupations je ne le pourrai avant dimanche, tu le lui annonceras. J'ai écrit à Edmond.
Monsieur Labrouche
N. 7. Rue et hotel Ventadour,
Paris
Cambrai, 23 Février 1832. |
Mon cher Papa, avant de recevoir ta lettre, j'avais déjà renoncé à demander un congé, d'abord pour les motifs dont tu me parles, et puis par ce que, pour le moment il m'aurait été fort difficille, pour ne pas dire impossible de l'obtenir. Chargé de dresser le Bordereau général de toutes les fournitures faites en liquides à l'Armée durant son séjour en Belgique; Je suis plus que jamais retenu à la direction et Je ne pourrai m'en absenter que lorsque J'aurai entierement clos ce travail. Il est passablement long; néamoins, Je crois pouvoir l'avancer beaucoup d'ici à la fin du mois
Après celà, J'espère aussi qu'à peu près à la même époque, il y aura q. q. chose de nouveau sur notre compte. On parle d'un licenciement et de q.q. promotions au cadre d'entretenus, Je ne désire qu'une chose, qu'on ne me fasse point la faveur de me nommer élève.
Les dernières nouvelles que tu me donnes sur maman m'ont fait infiniment du plaisir. Je compte que dans la prochaine elles seront encore plus satisfaisantes. Herminie m'en a donné aussi; je pensais lui répondre cette semaine, mais vu mes occupations je ne le pourrai avant dimanche, tu le lui annonceras. J'ai écrit à Edmond.
Adieu, Je t'embrasse et suis toujours ton bon fils Jh Labrouche |
- LABROUCHE Herminie
- ( - >1853 Saint-Jean-de-Luz ? )
- citée