Lettre de MM. Lafargue & fils aîné adressée à M. Carreau, à Bayonne (64)
Archive privée inédite
- Date: 03/02/1818
- Lieu: Orthez (64)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
Monsieur, Ml Carreau, à
Bayonne.
Nous recevons, Monsieur, l'honneur de votre lettre du 1er de ce mois.
L'année n'est point abondante, en salaisons, & les prix ont dû, se ressentir du peu de marchandise, qui s'est montrée aux marchés, ils auraient toute fois été plus élevés encore, si le débouché, se fut déjà prononcé, mais jusqui,ci, il ne s'est présenté, que les occasions ordinaires pour les Ventes. la saison est encore, à la Verité, peu avancée, & si les Ventes étaient faciles, nous croirions Volontiers, à des augmentations, en considerant, que le Païs n'a pas de très grands approvisionnements en salé.
Les Lards, ne sont point généralement beaux, c'est-à-dire, qu'ils n'ont pas une forte épaisseur, ils sont dailleurs, chargés de maigre, ce qui tient, à ce que les Porcs, n'étaient pas très gras, mais la qualité de la salaison, n'en est pas, moins bonne pour cela, & cet article, enfutaillé, avec soin, est d'une Conservation facile quelqu'éloignée qu'en soit la destination. Celle des jambons présente plus de chances sur tout lorsqu'ils sont pour un Païs chaud, néanmoins, notre longue, experience, nous a fait Connoitre les meilleurs moyens a employer, pour éviter leur déterioration, & nous vous assurons, que personne n'est en situation de mieux faire que nous pour tout ce qui tient, à ces articles, qui doivent être traittés, avec une scrupuleuse attention & les soins les plus immediats.
en sus. celles ci contiennent de 6 à 700[livres] salé, leur cout est de 9 à 10 francs.
Nous verrons avec beaucoup de plaisir, que Mrs Moulou & Ce aient occasion de traitter quelqu'un de nos articles, s'ils veulent nous faire quelqu'ouverture, nous serions disposés a les accueillir de maniere à Contribuer de tous nos moyens, a la reussite des operations qu'ils peuvent avoir en vue, nous pourrions aussi être engagés d'augmenter nos approvisionnements en salé, si nous en prevoyons quelque employ Certain.
Nous sommes très reconnoissants à votre Souvenir, nous vous en temoignons notre gratitude, appuyés par vous, auprès de votre maison, à laqu'elle vous êtes attaché, nous nous flâtons, qu'elle nous honorera de leur Confiance
Orthez 3 fevrier 1818
Lafargue & fils ainé & ps
R 4
5 d.
Bayonne.
Orthès Le 3 Fevrier 1818.
Monsieur Ml Carreau a Bayonne
Monsieur Ml Carreau a Bayonne
Nous recevons, Monsieur, l'honneur de votre lettre du 1er de ce mois.
L'année n'est point abondante, en salaisons, & les prix ont dû, se ressentir du peu de marchandise, qui s'est montrée aux marchés, ils auraient toute fois été plus élevés encore, si le débouché, se fut déjà prononcé, mais jusqui,ci, il ne s'est présenté, que les occasions ordinaires pour les Ventes. la saison est encore, à la Verité, peu avancée, & si les Ventes étaient faciles, nous croirions Volontiers, à des augmentations, en considerant, que le Païs n'a pas de très grands approvisionnements en salé.
Les Lards, ne sont point généralement beaux, c'est-à-dire, qu'ils n'ont pas une forte épaisseur, ils sont dailleurs, chargés de maigre, ce qui tient, à ce que les Porcs, n'étaient pas très gras, mais la qualité de la salaison, n'en est pas, moins bonne pour cela, & cet article, enfutaillé, avec soin, est d'une Conservation facile quelqu'éloignée qu'en soit la destination. Celle des jambons présente plus de chances sur tout lorsqu'ils sont pour un Païs chaud, néanmoins, notre longue, experience, nous a fait Connoitre les meilleurs moyens a employer, pour éviter leur déterioration, & nous vous assurons, que personne n'est en situation de mieux faire que nous pour tout ce qui tient, à ces articles, qui doivent être traittés, avec une scrupuleuse attention & les soins les plus immediats.
| nous établissons, toujours, nos prix poids de marc, le Cours actuel, est de | F. 72. Le % Jambons Premiere Qualité 72. Le % Lard, en planches | rendu chès, vous, futaille |
Nous verrons avec beaucoup de plaisir, que Mrs Moulou & Ce aient occasion de traitter quelqu'un de nos articles, s'ils veulent nous faire quelqu'ouverture, nous serions disposés a les accueillir de maniere à Contribuer de tous nos moyens, a la reussite des operations qu'ils peuvent avoir en vue, nous pourrions aussi être engagés d'augmenter nos approvisionnements en salé, si nous en prevoyons quelque employ Certain.
Nous sommes très reconnoissants à votre Souvenir, nous vous en temoignons notre gratitude, appuyés par vous, auprès de votre maison, à laqu'elle vous êtes attaché, nous nous flâtons, qu'elle nous honorera de leur Confiance
| agreez, Monsieur, nos bien Sinceres Salutations Lafargue & fils ainé & ps/c |
Orthez 3 fevrier 1818
Lafargue & fils ainé & ps
R 4
5 d.