Lettre de L. P. Langlés, avoué, adressée à M. d'Arrieutort, propriétaire-rentier à Montaut (40)
Archive privée inédite
- Date: 29/01/1831
- Lieu: Pau (64)
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Monsieur D'Arrieutort,
propre rentier,
Montaut.
( Landes. )
L. P. Langlés, Avoué près le Tribunal
de Première Instance de Pau,
Monsieur
Les héritiers Tornés font expédier le Jugement rendu dans vôtre affaire le sept décembre; car ils m'en ont fait signifier les qualités. J'aurais, sans cela pris expédition moi même.
M. Duclos avoué de vos co héritiers me dit peu de temps après le Jugement qu'il était dans l'intention d'en appeler dans la disposition qui leur était contraire et j'ai compris que les héritiers Tornés auraient quelque envie d'appeler aussi de celle dont ils ont à se plaindre. Quant à moi, dans vôtre intérêt, J'attendrai que le Jugement m'ait été signifié pour vous dire ce qu'il convient de faire, la vûe et l'appréciation des motifs du tribunal étant pour cela indispensables.
Ce n'est que cela, Monsieur, qui est cause de mon silence, à vôtre égard, et vôtre loyauté, bien connue de moi, n'a pu vous laisser croire - un instant - que ce silence tint ni à la crainte de n'être pas payé ni à la froideur de mon zèle.
Agréez, Monsieur, la nouvelle assurance de mon parfait dévoûment.
propre rentier,
Montaut.
( Landes. )
Pau, le 29 Janvier 1831.
L. P. Langlés, Avoué près le Tribunal
de Première Instance de Pau,
Monsieur
Les héritiers Tornés font expédier le Jugement rendu dans vôtre affaire le sept décembre; car ils m'en ont fait signifier les qualités. J'aurais, sans cela pris expédition moi même.
M. Duclos avoué de vos co héritiers me dit peu de temps après le Jugement qu'il était dans l'intention d'en appeler dans la disposition qui leur était contraire et j'ai compris que les héritiers Tornés auraient quelque envie d'appeler aussi de celle dont ils ont à se plaindre. Quant à moi, dans vôtre intérêt, J'attendrai que le Jugement m'ait été signifié pour vous dire ce qu'il convient de faire, la vûe et l'appréciation des motifs du tribunal étant pour cela indispensables.
Ce n'est que cela, Monsieur, qui est cause de mon silence, à vôtre égard, et vôtre loyauté, bien connue de moi, n'a pu vous laisser croire - un instant - que ce silence tint ni à la crainte de n'être pas payé ni à la froideur de mon zèle.
Agréez, Monsieur, la nouvelle assurance de mon parfait dévoûment.
L. P. Langlés