Lettre de C. Larreillet adressée à A. Larreillet, maître de forges à Brocas (40)

Monsieur
Monsieur A. Larreillet
Maître de forge
A Brocas

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Ichoux Le 13 xbre 1841

je viens répondre a la lettre que tu mas ecrit dernierement Mon cher Adolphe, je ne te dis pas le jour elle est sans date. je t'ai dit par le retourd de l'expres que je compterai a Mr vignolles dans le ct de ce moi dix Mille francs; c'est tout ce que je puis faire pour le moment, si ce dernier n'est pas contant je ne sais que faire, je tassure que je me gene bien, je crainds que je ne pourrais faire fasse à touts les payements que jai a faire dans le courant de ce moi Mr [] a qui nous devons 50 Mille francs veut que je lui compte de dix a douze Mille francs Mr Raymond henry demende également huit a dix mille francs, j'ai donc besoin pour les fétes pour compter aux ouvriers et a divers une douzaine de Mille francs encore [] court; je ne demenderai pas mieu que de pouvoir solder les détes de brocas avec la meilleure volonté il mest impossible de le faire tout a coup, il me tarde comme a toi de me défaire de Mr vignolles. c'est un Monsieur qui n'est pas trés agréable,
Mintenant mon cher Adolphe, je vais te dire que tu est grandement dans l'ereur quent tu dis que jai suspendu la fabrication du Puddlage près de trois moi, tu a été mal informé en tenant ce langage, je ne pense pa que nous ayons resté vingt jours sans travailler, dureste si nous avons suspandu la fabrication, c'est parsce que nous en avions une forte quantité de fabriqué nous avons toujours suffi aux commandes, les fers puddelé nous sont très demandés depuis quelque tems, je ne vois pas que nous soyons forcés d'en diminuer le prix, nous serons toujours a tems de le faire, lon ne se plain pas de leurs qualité, les fers puddeles sont comme ceux en verge, ils ont une saison pour leurs consommations, mintenant si ce que je tavance n'est pas vrai ai la complaisence de venir ten convincre par toi même, je sai comme toi que notre bon père a beaucoup dépensé pour Monter cette fabrication il serait facheux que nous la lessions perdre par notre négligence de mon coté je ferai tout ce quil dependera de moi pour que cela n'arrive pas. nous sommes assossiés tu fais bien de me reprendre si je néglige nos interets communs.
Lon ta encore mal informe en disant que nous avons ogmante les fers d'Ichoux aux Marchands de béard, si nous l'avons pas fait je crois que nous devrions le faire, vu que nous somme loin de pouvoir satisfaire a nos pratiques pour ceux afinés, je crois quil serait bon de profiter de la circonstance.

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13 Xbre 1841