Lettre de D. Larreillet adressée à Loïde Larreillet, chez les dames du Sacré-Coeur, à Bordeaux (33)
Archive privée inédite
- Date: 07/02/1845
- Lieu: Ychoux (40) - forges
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a Mademoiselle
Mademoiselle Loïde Larréillét chez les
Dames du sacre coeur
à Bordeaux
la lettre que tu mas fait l'amitié de m'ecrire, ma chere Loïde, ma fait le plus grand plaisir, je te remercie de ton attention, sois bien persuadée qu'il me sera toujours fort agréable de m'entretenir avec toi.
il me parait que les Dames qui se sont chargées de la tache pénible de ton éducation sont satisfaites de toi, continue à cultiver leur bienveillance le moyen de l'obtenir consiste à profiter de leur instruction, les conseils qu'elles te donnent sont pour ton avantage, continue à les suivre et tu seras agreable à tes parens.
Gustave est toujours fort et bien portant, il devient sage et appliqué, il est maintenant au dixieme tableau, juge de sa science.
ton pere et ta mere jouissent de la meilleure santé, ils me chargent de te dire mille choses amicales ainsi qua fanie, que je te prie d'embrasser pour moi, dis lui que je l'aime toujours beaucoup: j'espere avoir le plaisir de vous voir dans le mois prochain.
adieu ma chere Loide, je te quitte à regret pour te demander de m'aimer autant que je t'aime.
Mademoiselle Loïde Larréillét chez les
Dames du sacre coeur
à Bordeaux
forges d'Ichoux le 7 fevrier 1845
la lettre que tu mas fait l'amitié de m'ecrire, ma chere Loïde, ma fait le plus grand plaisir, je te remercie de ton attention, sois bien persuadée qu'il me sera toujours fort agréable de m'entretenir avec toi.
il me parait que les Dames qui se sont chargées de la tache pénible de ton éducation sont satisfaites de toi, continue à cultiver leur bienveillance le moyen de l'obtenir consiste à profiter de leur instruction, les conseils qu'elles te donnent sont pour ton avantage, continue à les suivre et tu seras agreable à tes parens.
Gustave est toujours fort et bien portant, il devient sage et appliqué, il est maintenant au dixieme tableau, juge de sa science.
ton pere et ta mere jouissent de la meilleure santé, ils me chargent de te dire mille choses amicales ainsi qua fanie, que je te prie d'embrasser pour moi, dis lui que je l'aime toujours beaucoup: j'espere avoir le plaisir de vous voir dans le mois prochain.
adieu ma chere Loide, je te quitte à regret pour te demander de m'aimer autant que je t'aime.
De Larréillét
- LARREILLET Fanny
- ( - >1850 Herm ? )
- citée
- LARREILLET Gustave
- ( - >1850 Bordeaux ? )
- cité
- LARREILLET Loïde
- ( - >1852 Herm ? )