Lettre de J. Laurans adressée à Mme de Toulouzette, née Thore, à Saint-Sever (40)

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A Madame
Madame de Toulouzette née Thore
à St Sever
Dept des landes



flaran 2 oct. 1829

Mr Barsalou aîné, Ma chere soeur, m'attendoit à Agen, mais ayant [] que j'attendrois sa réponse, la voici: Les instructions qui m'ont été adressées par un correspondant de Bordeaux de Mrs Thoré freres, sont assez étendues et assez importantes pour être l'objet d'une discussion particuliere. il vaudroit mieux qu'une partie intéressée, ayant l'assentiment des autres, vint prendre chez moi connoissance des propositions de Mrs Thore freres et me faire part de celles de votre famille, que d'entrer en procès. ces Mrs paroissent ne vouloir que la justice et l'exigent à leur tour. ils expliquent par des documents qui peuvent être vériffiés, L'état de leur fortune sujette à rapport, et indiquent comment la liquidation Doit en être faite. si les appréciations données de part et d'autre sont exactes, et justes, il ne restera plus qu'à faire la liquidation. Ce n'est que par un pur sentiment de bienveillance que je prends la voie de la conciliation, car ma mission se bornoit à faire choix d'un avoué pour le faire correspondre avec la maison de Bordeaux. Vous communiquerez ma lettre aux intéressés et me ferez connoître Leurs intentions et les vôtres, parceque si elles ne tendent pas à un accommodement, Ma mission sera finie, et je remettrai mes instructions à un homme de loi. // .
Voyez, chere soeur, ce que vous avez à faire, et marquez moi vos intentions que je transmettrai à Mr Barsalou avec celles de Victor, s'il me les fait connoitre, et avec les nôtres. nous ne desirons rien tant qu'un accomodement, mais nous ne pouvons pas rejeter les documents positifs que nous avons, et qui sont tous fondés sur des actes que nous aurons au besoin, lorsqu'ils seront exigés par le jugement du tribunal qui interviendra dans cette affaire. si vous ne me répondiez pas, je ne pourrois entrer dans aucune composition. Recevez avec tous les vôtres, chere soeur, L'assurance de tous mes sentiments affectueux.

jn Laurans

dans tous les cas j'irai savoir à Agen de quoi il s'agit, et ce que visent vos fréres.



2 oct. 1829
lettre de M. J. Laurans