Lettre de Louis Fourcade adressée à J. P. Daguerre, négociant à Tardets (64)
Archive privée inédite
- Date: 23/02/1857
- Lieu: Bayonne (64)
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Monsieur J. P. Daguerre
négociant à
Tardets.
Basses-Pyrénées
Je viens te remercier au nom de mes frères et au mien de l'aimable attention que tu as eû en nous envoyant un si bon souvenir et que nous apprécierons comme il le mérite.
Déjà nous avons entamé les côtelettes aujourdhui pour déjeuner et avons savouré la chair succulente de ce bon mouton basque.
Nous te remercions par écrit en attendant que nous puissions le faire de vive voix car nous espérons bien que tes affaires t'appeleront encore à Bayonne.
J'ai couru tous les marchands de grains ou à peu près et aucun n'a du maïs en ce moment, excepté Roby qui en a reçu hier un navire. Il m'a dit qu'il ne pouvait pas s'engager à en livrer si on ne le lui prenait pas dessuite et sur place; il est engagé avec un grand nombre de personnes pour livrer plus de quantités qu'il ne reçoit.
Je t'envois par Frédéric Aries qui part ce soir un échanton que m'a donné Roby; il tient ce maïs à 21f l'hecte à la mesure il ne veut pas vendre au poids.
Je ne sais si ce maïs te conviendra il me semble qu'il a un peu d'odeur; si tu en veux il faudra te dépêcher car probablement avant de recevoir ta réponse il sera enlevé.
Rappelle-nous au souvenir de toute ton aimable famille et reçois nos amitiés bien sincères
négociant à
Tardets.
Basses-Pyrénées
Bayonne 23 Fevrier 1857 |
Mon cher Daguerre,
Je viens te remercier au nom de mes frères et au mien de l'aimable attention que tu as eû en nous envoyant un si bon souvenir et que nous apprécierons comme il le mérite.
Déjà nous avons entamé les côtelettes aujourdhui pour déjeuner et avons savouré la chair succulente de ce bon mouton basque.
Nous te remercions par écrit en attendant que nous puissions le faire de vive voix car nous espérons bien que tes affaires t'appeleront encore à Bayonne.
J'ai couru tous les marchands de grains ou à peu près et aucun n'a du maïs en ce moment, excepté Roby qui en a reçu hier un navire. Il m'a dit qu'il ne pouvait pas s'engager à en livrer si on ne le lui prenait pas dessuite et sur place; il est engagé avec un grand nombre de personnes pour livrer plus de quantités qu'il ne reçoit.
Je t'envois par Frédéric Aries qui part ce soir un échanton que m'a donné Roby; il tient ce maïs à 21f l'hecte à la mesure il ne veut pas vendre au poids.
Je ne sais si ce maïs te conviendra il me semble qu'il a un peu d'odeur; si tu en veux il faudra te dépêcher car probablement avant de recevoir ta réponse il sera enlevé.
Rappelle-nous au souvenir de toute ton aimable famille et reçois nos amitiés bien sincères
Louis Fourcade |
- ARIES Frédéric
- ( - >1857 Bayonne ? )
- cité
- FOURCADE Louis
- ( - >1857 Bayonne ? )