Lettre de M. Lubet-Barbon adressée à M. Soubiran, avocat à Mont-de-Marsan (40)

A Monsieur
Soubiran avocat,
Chevalier de la Legion d'honneur,
à Mont-de-marsan

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à Montgaillard Le 23. Juin 1840

Monsieur Et cher confrère,

point d'éxécution franche de la part d'Alexandre des Engagements qu'il avait pris pour l'Envoi des objets mobiliers portés sur mon Etat: il y a fait un grand nombre de réductions Et de substitutions, le tout accompagné de moqueries Et d'impertinences - Je ne veux vous En dire qu'un mot ci présent: la Barrique de vin Est de cette année, de hautin Et de la plus basse qualité, Je serai obligé de l'Employer à la cuisine ou pour les ouvriers.
J'ai appris que les domestiques ont quitté la maison de Larrigade; qu'ils lui ont remis une seconde fois les clefs des armoires où sont les effets à mon usage particulier, il faut qu'ils aient Eté intimidés ou séduits: J'ai demandé au curé du lieu des renseignements que Je n'ai pas Encore recus.
Je vous prie de me dire si vous pensés, comme moi, qu'il convient de Laisser ces choses là de coté pour le moment Et de porter toute L'attention sur les points soumis à la décision des arbitres. Je me souviens bien de ce que vous m'aves dit que vous vous En occuperiés activement. Je n'ai dailleurs aucune nouvelle de Victor capdeville ni de ce qu'il aura répondu à Mr Dulamon, avec qui Je vous prie de conférer sur la contre-lettre vous m'avès fait observer que la copie prendra le droit sur le Jugement arbitral, autant vaudrait donc La faire Enregistrer à []. celle qu'Alexandre a prise chès moi Est sur papier timbré il la remettra peut-être à M. Dulamon.
Mon fils sera Jeudi, En passant, à Mont-de-marsan veuillès lui communiquer ma Lettre.
Je vous demande En grace de mettre à ceci toute votre bienveillance accoutumée Et afin que Je sois dispensé de me mettre En route par un temps si chaud; Je suis tout accablé depuis les derniers voyages.
Donnès moi, Je vous prie, des nouvelles de Madame Soubiran - recevez aussi Mon très cher confrère la nouvelle assurance de toute ma gratitude Et de ma constante amitié