Lettre de M. de Man adressée à M. Soubiran fils, avocat à Mont-de-Marsan (40)
Archive privée inédite
- Date: 25/05/1812
- Lieu: Duhort-Bachen (40) - Bachen
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[La transcription peut comporter des erreurs]
A monsieur
monsieur Soubiran, fils,
avocat
à mont de marsan
monsieur
je suis à aire depuis deux jours. le peu d'instans que je puis prendre pour me reposer de nos cruelles assises ne me permettra point de vous voir à mont de marsan. je desirerais que mon étoile vous amenat chéz madame de cours chéz qui j'espére me rendre jeudi prochain. je prends la liberté de vous adrésser le jeune homme dont je vous avais deja parlé dans son tems et dont je desirerais faire un huissier, à raison de son activité, de son honneteté et de sa moralité - il y a quatre ans, qu'il a fait à mont de marsan un séjour d'un an à 18 mois - il avait alors 20 ans. l'attestation que monsieur votre père lui donnerait, ne serait autre chose, qu'une attestation de capacité, pour laquelle j'entre son garant. le jeune homme vous remettra ma lettre et attendra votre réponse. si monsieur votre pére n'apperçoit pas d'obstacle à ce qu'il ait la complaisance de lui délivrér le certificat dont je vous parlai dans son tems, je lui en aurai une obligation personnelle. veuillez, monsieur, offrir à m. votre pere mes trés humbles civilités et agréer pour vous l'assurance de la plus parfaite considération
p. s. permettez-moi de vous demander de passer chez monsieur tassin, de lui offrir mes civilités et de le prier de vous informer, où en est l'affaire de notre traitement du mois de decembre dernier - m. le préfet des Basses pyrénées a reçu l'ordre d'acquitter cet arriéré à m. m. du parquet
veuillez aussi me fixer sur l'Epôque precise du retour de monsieur d'angosse à mont-de marsan
mon souvenir à m. m. seguin et dulamon jeune
monsieur Soubiran, fils,
avocat
à mont de marsan
Bachen le 25 mai 1812
monsieur
je suis à aire depuis deux jours. le peu d'instans que je puis prendre pour me reposer de nos cruelles assises ne me permettra point de vous voir à mont de marsan. je desirerais que mon étoile vous amenat chéz madame de cours chéz qui j'espére me rendre jeudi prochain. je prends la liberté de vous adrésser le jeune homme dont je vous avais deja parlé dans son tems et dont je desirerais faire un huissier, à raison de son activité, de son honneteté et de sa moralité - il y a quatre ans, qu'il a fait à mont de marsan un séjour d'un an à 18 mois - il avait alors 20 ans. l'attestation que monsieur votre père lui donnerait, ne serait autre chose, qu'une attestation de capacité, pour laquelle j'entre son garant. le jeune homme vous remettra ma lettre et attendra votre réponse. si monsieur votre pére n'apperçoit pas d'obstacle à ce qu'il ait la complaisance de lui délivrér le certificat dont je vous parlai dans son tems, je lui en aurai une obligation personnelle. veuillez, monsieur, offrir à m. votre pere mes trés humbles civilités et agréer pour vous l'assurance de la plus parfaite considération
| De Man |
p. s. permettez-moi de vous demander de passer chez monsieur tassin, de lui offrir mes civilités et de le prier de vous informer, où en est l'affaire de notre traitement du mois de decembre dernier - m. le préfet des Basses pyrénées a reçu l'ordre d'acquitter cet arriéré à m. m. du parquet
veuillez aussi me fixer sur l'Epôque precise du retour de monsieur d'angosse à mont-de marsan
mon souvenir à m. m. seguin et dulamon jeune