Lettre de Mme Marimpoey de Labernade adressée à M. Sabail, à Bourdalat (40)
Archive privée inédite
- Date: 29/06/1843
- Lieu: Méracq (64)
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Monsieur
Monsieur Sabail
Bourdalat de Montegut
c. villeneuve
La triste nouvelle de la perte de mon amie ne m'est parvenue qu'aujourd'hui. bien sur, si je l'eusse su a temps, j'aurais fait taire ma douleur pour aller me joindre aux prières, et aux regrets de sa famille. Ayez la bonté, de dire a Mr de Montaut, combien je suis sensible a son malheur; et assure ses enfants de toute l'affection de l'amie de leur mère. Nous regrettons cette chère Minette aussi sincèrement que sont capables des personne qui avaient pour elle une affection bien dévouée. Je vous prie, Monsieur, de vouloir m'écrire qu'elle a été sa maladie, et si cette amie a été longtemps souffrante.
Pardon, mon cher Sabail, si je n'ai pas répondu plutôt a votre lettre; mais elle est arrivée au moment ou nous étions tous dans la plus profonde tristesse. j'ai failli perdre mon frère par suite d'un vomissement de sang. jugé, vous même, si nous avons du craindre pour sa vie, que tous les médecins croyait en danger. Il est dans ce moment un peu mieux, mais d'une faiblesse extrême. cependant nous croyons à sa guérison.
Pour l'affaire en question, je n'ose pas vous fixer le jour; si je le faisais, je voudrais être sure que votre voyage ne serait pas infructueux. Mais il est très délicat, a moi, de vous engager a faire une chose dont je ne sais pas moi même le résultat. Vous connaissez mes regrets et si ce n'est pas trop éluder, je demanderais encore 15 jours au bout de ce terme, au plus tard, vous aurez une réponce.
Recevez, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués
Monsieur Sabail
Bourdalat de Montegut
c. villeneuve
Mèrac 29 Juin 1843
Monsieur
Monsieur
La triste nouvelle de la perte de mon amie ne m'est parvenue qu'aujourd'hui. bien sur, si je l'eusse su a temps, j'aurais fait taire ma douleur pour aller me joindre aux prières, et aux regrets de sa famille. Ayez la bonté, de dire a Mr de Montaut, combien je suis sensible a son malheur; et assure ses enfants de toute l'affection de l'amie de leur mère. Nous regrettons cette chère Minette aussi sincèrement que sont capables des personne qui avaient pour elle une affection bien dévouée. Je vous prie, Monsieur, de vouloir m'écrire qu'elle a été sa maladie, et si cette amie a été longtemps souffrante.
Pardon, mon cher Sabail, si je n'ai pas répondu plutôt a votre lettre; mais elle est arrivée au moment ou nous étions tous dans la plus profonde tristesse. j'ai failli perdre mon frère par suite d'un vomissement de sang. jugé, vous même, si nous avons du craindre pour sa vie, que tous les médecins croyait en danger. Il est dans ce moment un peu mieux, mais d'une faiblesse extrême. cependant nous croyons à sa guérison.
Pour l'affaire en question, je n'ose pas vous fixer le jour; si je le faisais, je voudrais être sure que votre voyage ne serait pas infructueux. Mais il est très délicat, a moi, de vous engager a faire une chose dont je ne sais pas moi même le résultat. Vous connaissez mes regrets et si ce n'est pas trop éluder, je demanderais encore 15 jours au bout de ce terme, au plus tard, vous aurez une réponce.
Recevez, Monsieur, l'expression de mes sentiments distingués
| Marimpoey de Labernade |