Lettre de M. Marsan-Meillan adressée à M. de Larrey, à Lacoudure (40)
Archive privée inédite
- Date: 05/08/1807
- Lieu: Banos (40)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
A Monsieur
Monsieur de Larrey
a Lacoudure
Banos le 5 aout 1807
j'ay l'honneur, Mon chér Monsieur, de vous Envoyér copie Éxacte, des remedes, qui, me furent ordonnés par M. Lafaille docteur En medecine dont, je me trouvai très Bien: j'avais une ophtalmie plus considérable que la votre, et, à l'Entrée de la nuit, mes ieux se troubloient d'une manière très allarmante: je fus parfaitement guéri a la fin du traitement et, jamais plus, je n'ai eu d'ophtalmie: je ne me souvients pas, Mon chér Monsieur, si, je fis usage de l'Eau Emulsimée, qu'il me conseillait j'Etais fort jeune, par conséquend, très Empressé de quittér un régime, qui pouvait contrariér mes gouts: je désire, Mon chér Monsieur, si, vous faittes ûsage de cette ordonnance, que, vous En obtenniés un succés aussi prompt, que, je le fis. vous voyés, que, ce sont des conseils bien doux, point de remedes, qui fatiguent: je me servis de son ordonnance pour me purgér: je n'ai Eu qu'a me louér de cette ordonnance: soumettés-la a votre docteur, Mon chér Monsieur: je pense, que, celuy, qui, me conseilla ses remedes, n'Existant plus, que la jalousie du metier, luy Epargnéra toute contradiction.
je suis, Mon chér Monsieur, avec un respectueux attachement
Veuillés, Mon chér Monsieur, offrir mes hommages réspectueux a Madame Larrey et à Mlle de Marsan -
Monsieur de Larrey
a Lacoudure
Banos le 5 aout 1807
j'ay l'honneur, Mon chér Monsieur, de vous Envoyér copie Éxacte, des remedes, qui, me furent ordonnés par M. Lafaille docteur En medecine dont, je me trouvai très Bien: j'avais une ophtalmie plus considérable que la votre, et, à l'Entrée de la nuit, mes ieux se troubloient d'une manière très allarmante: je fus parfaitement guéri a la fin du traitement et, jamais plus, je n'ai eu d'ophtalmie: je ne me souvients pas, Mon chér Monsieur, si, je fis usage de l'Eau Emulsimée, qu'il me conseillait j'Etais fort jeune, par conséquend, très Empressé de quittér un régime, qui pouvait contrariér mes gouts: je désire, Mon chér Monsieur, si, vous faittes ûsage de cette ordonnance, que, vous En obtenniés un succés aussi prompt, que, je le fis. vous voyés, que, ce sont des conseils bien doux, point de remedes, qui fatiguent: je me servis de son ordonnance pour me purgér: je n'ai Eu qu'a me louér de cette ordonnance: soumettés-la a votre docteur, Mon chér Monsieur: je pense, que, celuy, qui, me conseilla ses remedes, n'Existant plus, que la jalousie du metier, luy Epargnéra toute contradiction.
je suis, Mon chér Monsieur, avec un respectueux attachement
Votre trés humble et
trés obeissant serviteur
marsan-meillan
trés obeissant serviteur
marsan-meillan
Veuillés, Mon chér Monsieur, offrir mes hommages réspectueux a Madame Larrey et à Mlle de Marsan -