Lettre de M. Negre aîné adressée à M. Dublanc, à Pau (64)

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A Monsieur
Dublanc, prope
Dept Basses pirennées
á Pau = ./.



Lavardac le 25. Xbre 1812.

Monsieur

Je suis favorisé de la ve, du 3 ct inclus l'avis qu'á donné le conseil des m. m. Barbotan J'ai pareilement reçu celle de ce monsieur en d'acte du 6. il me mande se repauser sur vos soins pour faire un arrengement et de vous repondre sur l'affaire qui nous occupe si penible à discuter par les difficultes que vous ÿ Elevés avec ces messieurs,
mon frere & mes deux soeurs ont un droit egal a pretendre á la somme düe Par ce titre Je leur ai communiqué les pieces sus dittes, qui ont de Nouveau Eté soumises au Conseil, lequel maintien sa premiere opinion, & lapuÿe Plus fortement encore pour prouver que l'auteur du titre c'est engage personnellement En son non propre, que vous ne pouvois en disconvenir, surtout si vous portois attention au temps qui c'est Ecoulé depuis 1790. Jusques aux dactes du titre en question, Il seroit a souhaité que ces messieurs Eussent veu & connu les intentions de feu leur grand pere à ce sujet, ainsi que j'en ai la connoissance, Toutes les difficultes qui paroissent Exister seroit Bien vite levées & acquiteroit ce titre, sans plus de retard,
Je suis fort surpris que m. Latanné vous ait dit que j'aurois fait dans le temps l'arrengement que vous avois tracé par votre susditte parce que c'est faux, il la revé Jamais je n'ai Eu avec personne un semblable Entretien, cette proposition semble Etre un acheminement pour voir le terme de cette affaire malgré qu'elle soient In'admisible car la raison & l'equité Demande le payemt de la somme entiere portée dans l'obligation quoique-Il ÿ eut des assignats En Emission à l'Epoque qu'elle à Eté consantie, il n'est pas moins vrai qu'incontestablement la somme fut comptée En Ecus, facille á prouver, s'il le falloit ? Nous voulons bien Prouver á ces messieurs combien nous souhaitons voir la fin de cette affaire en faisant En matiere d'arengemt le sacrifice du temps qui c'est écoulé depuis que l'obligation devoit Etre acquitee Jusques à ce jour, et puis nous laissons ces m m. les maitres de juger si la somme mantionnée dans laditte obligation doit Etre reduite dapres [l... manque] de depreciation, pour l'acquiter
Voila Monsieur notre façon De pancer pour Terminer cette affaire, Je lieu desperer que vous l'áprouveres ainsi & sera agreable a ces messieurs, nous le verrons avec Plaisir si votre prochaine m'en donne la certitude dans cette Esperance Je vous salue avec consideration

Votre devoué serviteur

Negre l'ainé