Lettre de J. Pandelé adressée à J. Labrouche, à Bayonne (64)
Archive privée inédite
- Date: 10/05/1818
- Lieu: Nogaro (32)
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Monsieur
Jh Labrouche de St jn de luz
chés made ve chassin aubergiste
rue mayou
à Bayonne
j'ai reçu, mon cher Labrouche, vôtre lettre du 27. mars dernier qui me transmet un paragraphe d'une lettre de l'ami Passement. je vous en remercie bien. cet objêt arriverait bien, et dieu veuille que cela soit pour me tirer, ainsi que vous, d'inquiétudes j'attendrai donc avec la même impatience que vous nôtre ami Passement.
je suis, mon cher Labrouche, dans l'enfer. je continue à vendre mon bien de Lacaze, largent est si rare que je ne touche pas un sol, je suis obligé d'accorder des termes, et je fais des démarches pour me créer des ressources, en negociant ensuite mes contrats; on me fait espérer sous quelques jours quelques fonds, je serai fixé a cet égard à la fin de la semaine; en attendt et au cas ou cet espoir fut deçu, j'écris aujourdhuy à Bordeaux pour demander un crêdit de 2 à 3000 f. dt je disposerai en faveur des rodrigue, s'il m'est accordé; j'ai l'espoir qu'il ne me sera pas refusé.
je desire bien pour vous que vous m'annonciés l'arrivée de Passement. je trouve qu'il tarde bien. mes respects à vos dames et suis tout à vous
P.S.
j'aves fourni un bon sur St jean que j'avez Envoyé à foulquie, dans la seule intention d'avoir un titre, St jean a refusé de l'accepter et il avait dit a foulquie qu'il m'Ecrirait. sa lettre ne m'est pas parvenue encore. je ne trouve pas ce procedé bien délicat.
Jh Labrouche de St jn de luz
chés made ve chassin aubergiste
rue mayou
à Bayonne
Nogaro le 10 avril 1818.
j'ai reçu, mon cher Labrouche, vôtre lettre du 27. mars dernier qui me transmet un paragraphe d'une lettre de l'ami Passement. je vous en remercie bien. cet objêt arriverait bien, et dieu veuille que cela soit pour me tirer, ainsi que vous, d'inquiétudes j'attendrai donc avec la même impatience que vous nôtre ami Passement.
je suis, mon cher Labrouche, dans l'enfer. je continue à vendre mon bien de Lacaze, largent est si rare que je ne touche pas un sol, je suis obligé d'accorder des termes, et je fais des démarches pour me créer des ressources, en negociant ensuite mes contrats; on me fait espérer sous quelques jours quelques fonds, je serai fixé a cet égard à la fin de la semaine; en attendt et au cas ou cet espoir fut deçu, j'écris aujourdhuy à Bordeaux pour demander un crêdit de 2 à 3000 f. dt je disposerai en faveur des rodrigue, s'il m'est accordé; j'ai l'espoir qu'il ne me sera pas refusé.
je desire bien pour vous que vous m'annonciés l'arrivée de Passement. je trouve qu'il tarde bien. mes respects à vos dames et suis tout à vous
jh Pandelé
P.S.
j'aves fourni un bon sur St jean que j'avez Envoyé à foulquie, dans la seule intention d'avoir un titre, St jean a refusé de l'accepter et il avait dit a foulquie qu'il m'Ecrirait. sa lettre ne m'est pas parvenue encore. je ne trouve pas ce procedé bien délicat.