Lettre de D. Perrin adressée au vicomte de Fortisson, à Saint-Maurice (40)
Archive privée inédite
- Date: 28/07/1823
- Lieu: Pau (64)
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[La transcription peut comporter des erreurs]
à Monsieur
Monsieur le Vicomte de
Fortisson
à St Maurice.
Près & par Grenade-adour.
Je viens de voir ici Laborde touron, mon très cher Monsieur. Nous sommes sur le point de terminer la vente du moulin de Casteïde, de la maison et dépendances. Je Crains de ne pouvoir l'amener à en donner 15.000lt; cependant je tiens bon tant que je peux sur ce prix, mais le renard semble décidé à ne lacher que 14.000lt. Je lui ai notifié, comme Condition sine qua non, que vous deviez toucher Mille écus, et que 12. mille francs seulement seraient portés dans le Contrat. Il consent bien à donner les mille écus, mais il désire pour assurer le paiement, que cette somme reste pendant quinze jours en mains du notaire, dans le Cas où quelque Créancier vînt à prendre inscription ou renouveller Celles échues, dans la quinzaine de la transcription qu'il fera de son Contrat; ce qui est autorisé par l'art. 834. du Code de procéde. Cela me parait juste.
Je n'ai reçu qu'une lettre de Mme Casemajor, à qui j'avais écrit Dans les premiers jours de ce mois, pour savoir quelles étaient ses prétentions. Elle m'a répondu le 6., que la Créance qu'elle avait sur vous, appartenait pour moitié à sa soeur, la De Planter, de Dax, qu'elle allait Consulter. Elle devait me transmettre la réponse de l'une et de l'autre, qui n'est pas encore venue.
Si Laborde donne les 15.000lt, nous nous passerons de mme Casemajor, parceque l'acquéreur s'arrangera avec elle, aussi bien qu'il pourra.
Je vous prie de me dire positivement, si vous voulez que je Consente la vente pour 1.4000lt, dans le Cas où Laborde ne voudrait pas aller au delà, après avoir été relancé encore. Veuillez, je vous prie me répondre au plutôt.
Laborde est retourné chez lui. Il va prendre un nouveau relevé des inscriptions hypothécaires, prises sur le moulin et ses Dépendances, pour savoir s'il y en a d'autres, depuis le Certificat que vous m'aviez remis, qui est de janvier 1819 - Si vous avez chez vous les titres d'acquisition de cette propriété de Casteyde et St Médard, ou quelque contrat qui y soit relatif, il serait nécessaire de me les envoyer.
Je n'ai pas encore voulu affermer, parceque le bail à ferme rendrait la vente encore plus difficile; et elle ne l'est déjà que trop à Cause des nombreuses inscriptions qui frappent les immeubles.
Quoiqu'il en soit, j'espère qu'avant la fin de Cette semaine, j'aurai terminé d'une manière ou d'une autre; je voudrais que ce fût à votre satisfaction. Quelque soit le prix que je pourrai arracher de l'acquéreur, vous aurez toujours les trois mille francs. Veuillez, mon Cher Monsieur, me faire un mot [manque] réponse au plutôt.
Recevez, je vous prie, l'assurance nouvelle de mon bien sincère attachement.
Monsieur le Vicomte de
Fortisson
à St Maurice.
Près & par Grenade-adour.
Pau, le 28. juillet 1823.
Je viens de voir ici Laborde touron, mon très cher Monsieur. Nous sommes sur le point de terminer la vente du moulin de Casteïde, de la maison et dépendances. Je Crains de ne pouvoir l'amener à en donner 15.000lt; cependant je tiens bon tant que je peux sur ce prix, mais le renard semble décidé à ne lacher que 14.000lt. Je lui ai notifié, comme Condition sine qua non, que vous deviez toucher Mille écus, et que 12. mille francs seulement seraient portés dans le Contrat. Il consent bien à donner les mille écus, mais il désire pour assurer le paiement, que cette somme reste pendant quinze jours en mains du notaire, dans le Cas où quelque Créancier vînt à prendre inscription ou renouveller Celles échues, dans la quinzaine de la transcription qu'il fera de son Contrat; ce qui est autorisé par l'art. 834. du Code de procéde. Cela me parait juste.
Je n'ai reçu qu'une lettre de Mme Casemajor, à qui j'avais écrit Dans les premiers jours de ce mois, pour savoir quelles étaient ses prétentions. Elle m'a répondu le 6., que la Créance qu'elle avait sur vous, appartenait pour moitié à sa soeur, la De Planter, de Dax, qu'elle allait Consulter. Elle devait me transmettre la réponse de l'une et de l'autre, qui n'est pas encore venue.
Si Laborde donne les 15.000lt, nous nous passerons de mme Casemajor, parceque l'acquéreur s'arrangera avec elle, aussi bien qu'il pourra.
Je vous prie de me dire positivement, si vous voulez que je Consente la vente pour 1.4000lt, dans le Cas où Laborde ne voudrait pas aller au delà, après avoir été relancé encore. Veuillez, je vous prie me répondre au plutôt.
Laborde est retourné chez lui. Il va prendre un nouveau relevé des inscriptions hypothécaires, prises sur le moulin et ses Dépendances, pour savoir s'il y en a d'autres, depuis le Certificat que vous m'aviez remis, qui est de janvier 1819 - Si vous avez chez vous les titres d'acquisition de cette propriété de Casteyde et St Médard, ou quelque contrat qui y soit relatif, il serait nécessaire de me les envoyer.
Je n'ai pas encore voulu affermer, parceque le bail à ferme rendrait la vente encore plus difficile; et elle ne l'est déjà que trop à Cause des nombreuses inscriptions qui frappent les immeubles.
Quoiqu'il en soit, j'espère qu'avant la fin de Cette semaine, j'aurai terminé d'une manière ou d'une autre; je voudrais que ce fût à votre satisfaction. Quelque soit le prix que je pourrai arracher de l'acquéreur, vous aurez toujours les trois mille francs. Veuillez, mon Cher Monsieur, me faire un mot [manque] réponse au plutôt.
Recevez, je vous prie, l'assurance nouvelle de mon bien sincère attachement.
= D. Perrin
Lettre de D. Perrin adressée au vicomte de Fortisson, à Saint-Maurice (40) Archive privée inédite
Date: 17/12/1818
Lieu(x):
Pau
? (64)
>> Fonds des familles de Fortisson et alliées (d'Auxion, etc.)