Lettre de M. Planté adressée à M. Moulou, à Bayonne (64)
Archive privée inédite
- Date: 12/05/1828
- Lieu: Orthez (64)
© Toute utilisation de cette transcription est soumise à autorisation
[La transcription peut comporter des erreurs]
A Monsieur Moulou
Bayonne
Je viens vous prier, mon cher Monsieur Moulou, d'acquitter un compte de frs 103. 50. que Catiche Durruthy, notre chocolatière, vous présentera pour du chocolat qu'elle vient de nous expédier ici & à mont de marsan. Je vous serai obligé de porter cette somme au débit du compte de mon frère chez vous & je m'empresserai par la première occasion de vous couvrir de l'excédent de vos débours.
J'aime à croire que le mieux qui existait, lors de votre dernière lettre, dans la santé de madame Moulou se sera soutenu. Comme il a presque toujours fait mauvais temps depuis lors, je ne suis pas surpris de ne vous avoir pas vu paraitre vous rendant à votre campagne.
Il y a fort longtemps que je n'ai point de nouvelles individuelles de mes connaissances de Bayonne. Je suis devenu entiérement étranger à votre ville, malgré l'attrait qu'elle a toujours pour moi. Je suis malheureusement à l'attache ici mais je compte faire usage des premiers moments de liberté que j'aurai en allant faire une excursion parmi vous.
Presentez je vous prie mes hommages à madame Moulou, & agreez vous même l'assurance de mon sincère dévouement
Planté
R 14
d.
Bayonne
Orthez le 12 Mai 1828. |
Je viens vous prier, mon cher Monsieur Moulou, d'acquitter un compte de frs 103. 50. que Catiche Durruthy, notre chocolatière, vous présentera pour du chocolat qu'elle vient de nous expédier ici & à mont de marsan. Je vous serai obligé de porter cette somme au débit du compte de mon frère chez vous & je m'empresserai par la première occasion de vous couvrir de l'excédent de vos débours.
J'aime à croire que le mieux qui existait, lors de votre dernière lettre, dans la santé de madame Moulou se sera soutenu. Comme il a presque toujours fait mauvais temps depuis lors, je ne suis pas surpris de ne vous avoir pas vu paraitre vous rendant à votre campagne.
Il y a fort longtemps que je n'ai point de nouvelles individuelles de mes connaissances de Bayonne. Je suis devenu entiérement étranger à votre ville, malgré l'attrait qu'elle a toujours pour moi. Je suis malheureusement à l'attache ici mais je compte faire usage des premiers moments de liberté que j'aurai en allant faire une excursion parmi vous.
Presentez je vous prie mes hommages à madame Moulou, & agreez vous même l'assurance de mon sincère dévouement
J. F. Planté |
Planté
R 14
d.