Lettre de Mme Poydenot adressée à Henriette d'Olce, à Biarrotte (40)
Archive privée inédite
- Date: 27/02/1854
- Lieu: Saint-Sever (40)
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landes
Mademoiselle Henriette D'Olce
Biarotte par Biaudos
J'ai mis si peu d'empressement a te remercier de ton affectueuse lettre que tu dois me bien mal juger, si je ne l'ai pas fait plus tot j'y ai du moins bien souvent pensé Crois le, Chère Henriette.
J'espère que Gustave vous est arrivé pas trop fatigué de son voyage, malgré le malaise qu'il eprouvait en nous quittant; je le voyais preoccupé de l'idée qu'il allait avoir peut être une legère atteinte de goutte avant son retour a Biarotte; C'est ce qui m'a empéché d'insister pour qu'il nous restat jusqu'au Carême ce que j'aurais bien desiré; son retour vous aura fait plaisir.
Mes filles ont recu Ce matin une gentille lettre de Marie qui nous apprend la fin trop prévue de la pauvre Laure, j'en suis toute bouleversée, Cette maladie a fait des progrès si rapides dans les derniers tems que Cela prouve Combien Il faut se soigner des qu'on en sent la necessité, quand on songe qu'avec un peu plus de prévoyance au début; Cette mère si nécessaire a sa jeune famille aurait pu lui être Conservée on éprouve un double regret de sa perte.
J'ai appris avec plaisir que ma tante de Roll projettait un petit voyage a Biarotte, avec le beau tems que nous avons Ces jours ci, Il se fera sans trop de fatigue pour Elle.
Je vous envie le plaisir de voir souvent les habitans du Ler, Amedée et sa gentille famille Contribuant je le pense au rétablissement d'Auguste que je suis bien aise de savoir mieux.
Distribue toutes mes amities autour de toi Chère Henriette, après avoir offert mon respectueux souvenir a ma bonne Tante et moi pour toi l'assurance de mon amitié bien sincère et devouée
Mademoiselle Henriette D'Olce
Biarotte par Biaudos
St Sever le 27 fevrier |
Ma Chère Cousine
J'ai mis si peu d'empressement a te remercier de ton affectueuse lettre que tu dois me bien mal juger, si je ne l'ai pas fait plus tot j'y ai du moins bien souvent pensé Crois le, Chère Henriette.
J'espère que Gustave vous est arrivé pas trop fatigué de son voyage, malgré le malaise qu'il eprouvait en nous quittant; je le voyais preoccupé de l'idée qu'il allait avoir peut être une legère atteinte de goutte avant son retour a Biarotte; C'est ce qui m'a empéché d'insister pour qu'il nous restat jusqu'au Carême ce que j'aurais bien desiré; son retour vous aura fait plaisir.
Mes filles ont recu Ce matin une gentille lettre de Marie qui nous apprend la fin trop prévue de la pauvre Laure, j'en suis toute bouleversée, Cette maladie a fait des progrès si rapides dans les derniers tems que Cela prouve Combien Il faut se soigner des qu'on en sent la necessité, quand on songe qu'avec un peu plus de prévoyance au début; Cette mère si nécessaire a sa jeune famille aurait pu lui être Conservée on éprouve un double regret de sa perte.
J'ai appris avec plaisir que ma tante de Roll projettait un petit voyage a Biarotte, avec le beau tems que nous avons Ces jours ci, Il se fera sans trop de fatigue pour Elle.
Je vous envie le plaisir de voir souvent les habitans du Ler, Amedée et sa gentille famille Contribuant je le pense au rétablissement d'Auguste que je suis bien aise de savoir mieux.
Distribue toutes mes amities autour de toi Chère Henriette, après avoir offert mon respectueux souvenir a ma bonne Tante et moi pour toi l'assurance de mon amitié bien sincère et devouée
Poydenot |
- de LALANDE D'OLCE Marie Joséphine Henriette
- Henriette d'Olce
- ( 1825 - >1854 Biarrotte ? )